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Expulsées d'Irak, combattues en Syrie, les troupes US prises entre deux feux

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La grande guerre pour l'expulsion des forces US au Moyen-Orient a commencé. (Photo d'illustration)

Ce mercredi 12 février, les forces armées irakiennes ont lancé pour la première fois depuis l’invasion de 2003 de leur pays par le Pentagone, une vaste opération contre les terroristes à al-Anbar, une opération sans l’ingérence américaine. Quatre différents QG (al-Anbar, Jazira, Bagdad, gardes-frontières) y prennent part tout comme l’armée de l’air irakienne, les F-16 et les Sukhoi irakiens.

Les pilotes irakiens prendront donc et pour la première fois depuis 17 ans les commandes de la flotte aérienne irakienne dans le ciel d’al-Anbar jusqu’ici la chasse gardée des Américains. C’est à al-Anbar que, rappelons-le, l’armée de l’air américaine s’est permise en décembre dernier de frapper les bases de Kataeb Hezbollah provoquant la mort des dizaines de ses combattants tout en s’en vantant de la manière la plus éhontée qui soit. Or cette époque est désormais révolue, le lâche assassinat de Soleimani et des commandants des Hachd le 3 janvier ayant marqué la fin de l’impunité.

Mais ce n’est pas tout. Ce mercredi à al-Anbar, le chef de l’état-major de l’armée irakienne a aussi pris de court le monde entier en faisant état du déploiement « des batteries de missiles antimissiles irakiennes » pour couvrir la zone d’opération large de plus de 26 000 kilomètres carrés et étendue entre la Syrie et la Jordanie. À quoi rime cette annonce ? Cela veut dire que tout avion US ou allié qui se permettrait à refaire le coup du mois de décembre contre les Hachd se trouverait confronté à la puissante DCA irakienne et risque d’être abattu. Peu de temps après cette déclaration de guerre Al Mayadeen a fait état du départ des centaines de véhicules blindés US quittant Ain al-Asad pour la Syrie. Des colonnes de véhicules blindés quittent précipitamment la base US un peu plus d’un mois après la frappe au missile iranienne contre Ain al Asad qui a fait du plus grand camp US au Moyen-Orient un site fantôme ! Mais la Syrie est-elle un lieur sûr ?  

SANA rapporte ce mercredi des heurts sanglants entre les habitants des villages syriens de Khirba Amo et de Hamou à l’est de Qamichli à Hassake et les GI's. Les Syriens se sont vacillement opposés à coup de pierre à l’entrée des soldats d’occupation allant même jusqu’à décrocher les drapeaux US et les brûler. Selon SANA, les militaires US se mettent alors à ouvrir le feu tuant deux civils syriens. Il a fallu alors de quelques minutes pour que les villageois armés d’armes légères prennent d’assaut les chars US et les repoussent hors de leur village. La guerre en Irak et au Levant est perdue pour l’Amérique même si dans un ultime agissement elle cherche à sauver la face sur le dos d’une Turquie qui retourne en arrière pour commettre la même erreur qu’en 2011.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV