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Hassaké : la prise pour cible de l’armée syrienne par les bombardiers US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion F-16. ©Département américain de la Défense

Sur fond de la colère du peuple syrien exigeant le retrait des troupes US de leur pays, les avions de combat américains ont bombardé des positions syriennes dans la province de Hassaké.

Intimidés par l’arrêt des blindés des troupes US par l’armée syrienne, l’US Air Forces a frappé ce mercredi 12, au moins deux positions des militaires syriens situées dans la localité de Khirbat Amo près de la ville de Qamishli dans la province syrienne de Hassaké où les forces russes viennent tout juste de se stationner. Or, pour l’instant aucun bilan n’a été dressé sur les dégâts éventuels.

Alors que le gouvernement syrien a à maintes reprises appelé au retrait des troupes américaines, les États-Unis ont déployé illégalement leurs troupes dans différentes régions de l’est et du nord-est de la Syrie où les Kurdes accusent Washington de ne pas les soutenir comme il avait promis.

Dans la matinée de ce mercredi 12 février, quatre véhicules militaires américains ont été stoppés par les militaires syriens sur un poste de contrôle dans la province de Hassaké. Lors du conflit provoqué par la suite entre les Américains et les habitants, un militaire américain a tiré sur les civils syriens, faisant un mort et en blessé.

Exprimant leur colère contre la présence des troupes US dans le leur pays, les habitants d’un village en banlieue de la ville de Qamishli ont jeté des pierres sur un convoi militaire américain qui comprenant plusieurs blindés, traversait la localité. L’unité de soutien de l’armée américaine y a immédiatement envoyé cinq blindés en renforts.

La non-réalisation des annonces répétées du retrait des troupes américaines de Syrie, dont la dernière en date a été prononcée en octobre 2019 par le président américain, Donald Trump, a engendré la vive colère des Syriens qui se lancent de temps en temps dans les conflits armés avec les militaires américains.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV