Plus de trois mois après l’occupation d’une bande frontalière profonde d’une trentaine de kilomètres entre Ras al-Aïn et Tall Abyad, la Turquie et les conseils locaux se concertent pour renforcer la présence des forces turques dans la zone.
Selon Al-Mayadeen, les conseils locaux sous l’égide d’Ankara ont déjà commencé à proposer des formations dans les régions entre Ras al-Aïn et Tall Abyad.
Le conseil municipal de la ville de Ras al-Aïn qui avait élaboré les manuels de l’école primaire a procédé avec l’aide du Département de l’éducation à l’ouverture de plusieurs établissements scolaires à Ras al-Aïn et dans ses banlieues jusqu’à Tall Abyad.
Des sources locales rapportent que cette démarche n’est pas du goût des habitants qui n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école, doutant de l’efficacité d’un programme scolaire inconnu. Ils disent que les programmes sont faibles et indéfinis et ne profitent pas aux enfants.
Ces programmes scolaires sont également appliqués à Jarablus, Al-Bab, Azaz et Afrin occupées par la Turquie depuis trois ans.
Dans la province syrienne de Hassaké, sous le contrôle conjoint de l’armée syrienne, les FDS et du groupe terroriste se faisant appeler ASL (Armée Syrienne Libre) soutenue par la Turquie, trois programmes scolaires sont mis en œuvre, celui du gouvernement syrien, du département autonome kurde et celui du conseil municipal sous l’égide turque.