L'Iran est-il oui ou non en droit d'assassiner les hauts responsables US? Le terroriste américain Brian Hook, déguisé en diplomate, a menacé, à peine 20 jours après que les USA eurent assassiné le haut commandant iranien Soleimani en plein aéroport de Bagdad, de "tuer" son successeurs, le général Qaani. Que cherchent les Américains?
Le directeur de la planification politique au département d’État américain, Brian Hook, menace d’assassinat le nouveau commandant de la Force Qods, le général Ismaïl Qaani.
« Si le général Qaani ciblait les [soldats] US de la même manière que [le général Qassemi] l’a fait, il devra s'attendre au même sort que son prédécesseur. Le président Trump a clairement indiqué que toute attaque contre des Américains ou les intérêts des États-Unis serait résolument vengée », a précisé Brian Hook.
Un analyste militaire américain estime que ce genre de discours met en danger les troupes US, ce que cherche visiblement l'équipe Trump. l'assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani a créé une alliance sans précédent entre les Iraniens et les Irakiens et l'armée américaine devait désormais rendre des comptes de ses actes terroristes, estime cet analyste.
Jim W. Dean, rédacteur en chef du site web militaire de Veterans Today, a expliqué à l'IRNA sur les répercussions de l'assassinat de Soleimani: « Les troupes américaines dans la région paieront le prix de cet acte stupide et c’était une décision erronée de Pompeo, mais cela n’a eu pour effet qu’unir les Iraniens et les Irakiens. Le CGRI sera dorénavant plus fort et plus déterminé que jamais.
« Par contre, l'armée américaine paiera un lourd tribut dès suite des décisions de Washington et si elle maintient son plan de changement de régime en Iran », a déclaré l'analyste militaire.
Rappelant la position d’Israël qui avait nié toute implication dans l'assassinat de Soleimani, l’analyste américain a précisé: « Même Netanyahu dit en réaction de l’assassinat du général Soleimani qu’Israël ne veut pas être reconnu complice dans ce plan d’assassinat et les représailles de l'Iran sont assurément une gifle à son allié Trump.
En ce qui concerne les réactions des médias à ce projet criminel, Jim W. Dean a indiqué que les médias américains avaient préféré garder le silence sur ces allégations. « Pire encore, c'était les mots de Pompeo qui a dit que le plan d’assassinat d'autres hommes d'État étaient sur la table "à des fins de défense", ce sont vraiment des mots étranges qui sortent de la bouche d'un secrétaire d’État. De nombreux analystes de la sécurité aux États-Unis pensent que c'est un psychopathe dangereux », a-t-il poursuivi.