À Herzliya, le chef d'état major israélien a été interrogé il y a quelques jours de l'efficacité oui ou non des frappes lancées le 23 décembre contre les soi disant installations "pro-iraniennes" en Syrie. L'Israélien n'a pas été en mesure de confirmer les allégations israéliennes, se contentant de faire une déclaration totalement évasive. Avia.pro revient sur cette épisode faisant remarquer en passant qu'au contraire des fois précédentes, les images satellites israéliennes n'ont pas été publiées le lendemain des frappes, signe que l'armée sioniste a royalement raté son coup. Le site russe spécialisé dans le militaire ajoute que les six missiles sionistes, "visiblement supersoniques" ont été interceptés à "une distance de 15 à 20 kilomètres des frontières syro-libanaises" avant d'être détruits, "seulement une minute après avoir pénétré l'espace aérien syrien".
Au stade où en sont les évolutions, les experts consultés par Avia.pro n'écartent pas que les missiles israéliens "aient été interceptés par des systèmes déployés à Tartous ou encore "ceux implantés sur la base aérienne de Hmeimim ou l'aéroport de Masyaf". Le site russe n'oublie pas non plus de souligner le déploiement des S-300 et des batteries de Bavar 373 à T4 qui "auraient agi de façon parfaitement symbiotique et intégrée" : "des six missiles israéliens, seul un a explosé dans une région désertique au sud de Damas, soit un échec parfaitement monumental pour l'aérospatial israélien". Dans la foulée de ce ratée, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi a tenu des propos qui au lieu de rassurer les Israéliens, les ont plutôt mis en colère. Kochavi a demandé aux Israéliens de se préparer "mentalement" à une "guerre totale contre l'Iran".
L 'analyste Roger Alpher du journal israélien Haaretz s'en prend dans un article publié jeudi à cette vision parfaitement folle du commandant en chef de l'armée israélienne, faisant remarquer : "Comment devons-nous nous préparer mentalement à la prochaine guerre avec l'Iran? Faisons une expérience. Imaginons qu’un grand nombre de missiles tombent sur nous, et imaginez que vous criez et hurlez, et vous avez peur, et vous courez comme un fou dans les rues, et en même temps des bâtiments tombent. Alors comme vous avez été touchés par des missiles, votre première et dernier souci sera de savoir comment vous rendre à l'abri et qui arrive en premier. Est-ce cela la préparation mentale que nous propose le général ?! Jusqu'ici des centaines de frappes israéliennes n'ont pas réussi à empêcher les Iraniens de de s'implanter définitivement en Syrie, ni Assad à pousser les Iraniens à quitter son pays. Alors pourquoi exposer les Israéliens aux missiles?"
Le blocage est donc total depuis que la frappe aux missiles "supersoniques" du 23 décembre a échoué, heurtée qu'elle a été à la DCA intégrée syro-russe et iranienne. Ce qui semble avoir motivé une démarche totalement folle du régime de Tel-Aviv. Selon Avia.pro, "l'impuissance de l'armée israélienne à lancer des frappes de missiles sur le territoire syrien a conduit à une nouvelle aventure dangereuse israélienne. Ainsi, selon un certain nombre de sources, reprises par Flightradar 24, Israël utilise ses systèmes de guerre électronique pour bloquer les avions civils syriens volant dans l'espace aérien de la Jordanie, ce qui menace entraîner des conséquences désastreuses".
The Israeli air defense systems in north Palestine are deliberately locking on Syrian civil airliners over Jordan.
— Syrian_MC (@Syrian_MC) December 28, 2019
The weather radars onboard of the planes are freaking out due to the radar lock
While showing a red spike coming from north of the occupied Palestine.
Et Avia.pro d'ajouter :
"Les systèmes de défense aérienne israéliens plantés dans le nord de la Palestine bloquent délibérément des avions civils syriens au-dessus de la Jordanie. Les radars météorologiques à bord des avions tombent en panne à cause du verrouillage du radar tout en montrant un signal rouge venant du nord de la Palestine occupée", rapporte Flightradar24 qui ajoute que "des problèmes touchent non seulement les avions civils des compagnies aériennes syriennes, mais aussi les avions d'autres transporteurs voyageant dans la région".
Le site russe y voit "l'aveu d'échec cuisant" d'un Israël à court de moyens et d'idées qui recourt à des "méthodes inhumaine et folles pour se rattraper : " De toute évidence, ce cyber-sabotage qui vise l'aviation syrienne nécessite une intervention des services de l'aviation internationale, car les actions destructrices d'Israël peuvent entraîner des conséquences désastreuses."