Un huitième drone saoudien a été abattu par Ansarallah! La DCA yéménite que certains disent être composée d'armements bien sophistiqués a réussi à intercepter et à battre un huitième avion de reconnaissance saoudien non pas dans le ciel yéménite, mais bien dans le ciel de Najran, au sud de l'Arabie saoudite. Depuis le début du mois de décembre, les forces yéménites ont fait de la chasse aux RQ Reaper l'une de leurs activités favorites, portant ainsi au grand jour leurs extraordinaires capacités à défier la technologie militaire occidentale qui s'étendent de plus en plus au ciel, après avoir été illustrées au sol face aux chars Abrams et autres équipements US.
Selon Al-Masirah, le drone-espion a été ciblé avec une "arme appropriée" à Murabaa al-Shabaka, à Najran, dans le sud de l'Arabie saoudite. Des sources proches d'Ansarallah ont fait part la semaine dernière de la destruction de deux RQ US à quelques jours d'intervalle ; l'un à Jizan et l'autre à Sanaa, appareils qui selon les sources bien informées auraient accompagné l'USS Harry Truman sur son passage à travers le détroit de Bab el-Mandeb vers le golfe Persique. Selon des sources bien informées et proches de la Résistance yéménite, les Américains avaient peur d'avoir à faire à une attaque identique à celle du 14 septembre visant Aramco, lors de leur passage dans la zone. D'où des vols de reconnaissance qui se sont multipliés dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Bien conscients des capacités des combattants yéménites, les Américains qui déploient en ce moment même leurs forces sur l'île de Socotra, reconnaissent le risque qu'il y a à être pris pour cible des attaques d'Ansarallah qui étend peu à peu ses capacités navales, selon des sources yéménites ayant fait l'état du "minage" des côtes yéménites depuis que les États-Unis ont annoncé la création d'une coalition de guerre navale dans le golfe Persique et dans le détroit de Bab el-Mandeb. Mardi à Mascat, capitale omanaise, le porte-parole d'Ansarallah s'est entretenu avec le ministre iranien des A.E., Mohammad Javad Zarif "des dernières évolutions régionales" et des "moyens de préserver la stabilité et la sécurité dans la région". Mohamad Abdel Salam a qualifié ses entretiens "d’extrêmement importants". Alors que le site Al-Ahed, proche du Hezbollah affirme que ces entretiens visaient "à faciliter une entente entre Riyad et Sanaa", des sources consultées par le site vont jusqu'à affirmer que Riyad aurait renoncé à ses préconditions et qu'il est prêt à "négocier directement avec Ansarallah". Ces informations qui restent à confirmer portent toutes l’empreinte d'une mauvaise foi US qui empêcherait un cessez-le-feu.
Les États-Unis ont inscrit, en début de semaine, le nom d'Ansarallah sur la liste des "groupes violant la liberté des religions", aux cotés des organisations terroristes comme Al-Nosra ou Boko Haram, ce qui en dit long sur leurs intentions. La rencontre entre Zarif et Abdel Salam intervient alors qu'en début de semaine, l'ambassadeur yéménite en poste à Téhéran a signé avec le ministre iranien de la Défense un premier accord militaire, stipulant un élargissement des liens dans ce domaine. Ces développements se produisent alors que l'USS Harry Truman vient d'annoncer avoir commencé ses activités dans le golfe Persique. "Le porte-avions américain Harry Truman a entamé des opérations dans la région du golfe Persique, a annoncé lundi, la marine américaine sur son site. "Ce bâtiment de classe Nimitz a commencé vendredi dernier à effectuer des "opérations de vol et de sécurité maritime" dans la zone d’opérations AOO de la 5e Flotte, laquelle couvre le golfe Persique, la mer d’Oman, la mer Rouge et une partie de l’océan Indien sur 6,5 millions de km²." Le Truman qui succède au porte-avions Abraham Lincoln, envoyé dans la région en mai dernier dans le cadre de la politique de « pression maximum » exercée par les États-Unis sur l’Iran, n'aura pas la tâche facile, l'axe de la Résistance ayant visiblement l'intention de renvoyer aux Américains, "leur campagne de pression maximale".