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L’Europe a bradé sa souveraineté et s’est rendue aux USA (Zarif)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif. (Archives)

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réagi ce vendredi 5 décembre à la lettre des trois pays européens à l’adresse des Nations unies les accusant d’activités qui contredisent la résolution 2231.  

« Le contenu de la dernière lettre de la troïka européenne au secrétaire général des Nations unies n’est qu’un mensonge désespéré pour dissimuler leur incompétence à tenir la moindre de leurs engagements », a écrit Zarif sur sa page twitter.

« Si la troïka européenne souhaite un minimum de crédibilité mondiale, elle pourra commencer par exercer sa souveraineté plutôt que de se plier à l'intimidation américaine », a ajouté Zarif en postant une image de l’annulation de la résolution 1929 du Conseil de sécurité et de l’adoption du PGAC par ce Conseil.

 

 

Sur l’image de la résolution annulée 1929 du Conseil de sécurité, postée par Zarif il est écrit que la résolution 1929 est morte malgré les États-Unis. Sur l’image de la résolution 2231 du Conseil de sécurité qui a adopté le PGAC, il est écrit que cette résolution est valable malgré les États-Unis.

N'ayant pas honoré leurs engagements nucléaires, les signataires européens de cet accord ont écrit au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, une lettre accusant Téhéran de posséder «des missiles balistiques à capacité nucléaire» et affirmant que les dernières activités en matière de missiles sont «incompatibles» avec une résolution de l'ONU qui a approuvé l'accord.

Dans cette lettre, les ambassadeurs français, britannique et allemand de l’ONU ont prétendu que «les développements de l’Iran en matière de missiles balistiques à capacité nucléaire» vont à l’encontre de la résolution de l’ONU de 2015 demandant à Téhéran de ne mener aucune activité impliquant de tels missiles.

Cette accusation intervient alors que la résolution 2231 du Conseil de sécurité a demandé à l’Iran de ne pas développer des missiles capables de transporter des ogives atomiques.
 

 

La résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé l'accord nucléaire multilatéral qui a été signé entre l'Iran et six grandes puissances mondiales parmi lesquelles, les États-Unis, la Russie et la Chine.

Auparavant, Zarif avait affirmé que l’Iran ne disposait pas de tête nucléaire et qu’il n’avait pas aucune intention d’en construire. Par ailleurs, la résolution utilise le terme «demande» qui n’impose aucune obligation légale. Dans les résolutions précédentes dont 1929 qui a été annulée, le terme « ne doit pas » avait été utilisé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV