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Bassora : manifestations contre l'intervention US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants irakiens défilent avec des drapeaux nationaux. ©AFP

En Irak, la ville de Bassora (sud) a été le théâtre de nombreuses manifestations pour protester contre les actes subversifs de mercenaires américains et israéliens.

Selon Al-Alam, en réponse aux appels des autorités religieuses, les habitants de Bassora sont descendus dans la rue et ont crié des slogans condamnant l’attaque contre les ambassades et les actes de sabotage commis par des agents américains et britanniques.

Les participants ont souligné la nécessité de manifestations pacifiques et condamné l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures de l’Irak.

Attaqué par les terroristes, le consulat d’Iran à Najaf n’était pas la cible principale des terroristes, mais a plutôt constitué un prétexte pour s’en prendre à la Marjaiya Irakienne basée à Najaf. Similaires à celles ayant visé il y a environ un mois la ville sainte de Karbala, les tentatives destinées à faire passer Najaf pour une ville non sûre, semblent suivre des objectifs bien ficelés comme par exemple empêcher que l’État fasse régner la loi, pour le bien-être de tous.

Ce jeudi 28 novembre, des sources locales ont fait état du déploiement des forces armées pour protéger les sanctuaires et les bureaux des autorités religieuses situés dans l’ancienne ville de Najaf.

À cet égard, Abu Mahdi al-Mohandes, commandant en chef adjoint des Unités de la mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi), a rappelé que tous les combattants des Hachd al-Chaabi étaient sous le commandement de la plus haute autorité religieuse, avertissant que ces derniers couperaient la main de quiconque tenterait de s’approcher de la Marjaiya.

Dans ce cadre, le Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi a déclaré mercredi 27 novembre que jusqu’à présent le gouvernement irakien était sur la position défensive face aux récents agissements violents ajoutant qu’il ne pouvait plus rester les bras croisés face à l’agression.

« Notre travail consiste à protéger l’ordre public et les citoyens. Nous sommes déterminés à imposer la loi et à faire face aux manifestations non pacifiques », a-t-il souligné.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV