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Bolivie : le gouvernement intérimaire fait front aux Palestiniens!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Jeanine Anez se proclame présidente par intérim devant le Congrès à La Paz, le 12 novembre. ©AP

En Bolivie, le gouvernement par intérim ignore la cause palestinienne et va établir ses relations avec le régime d’Israël.

La ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire a annoncé que son pays rétablirait ses relations diplomatiques avec le régime israélien, suspendues depuis une décennie.

« Le gouvernement bolivien relancera ses relations diplomatiques avec Israël, rompues en 2009 par l’ancien président Evo Morales », a annoncé la ministre des Affaires étrangères, Karen Longaric, dont les propos ont été diffusés par le journal mexicain Milenio.

 « Nous allons rétablir les relations avec Israël », a-t-elle réaffirmé.  

Elle n’a pas précisé les détails ni le calendrier de la reprise des relations entre Tel-Aviv et La Paz.

Longaric a prétendu que cette démarche irait en faveur des deux parties et que le rétablissement des liens contribuerait également au développement du tourisme en Bolivie. 

Evo Morales a été contrait de démissionner, le 10 novembre 2019, sous pression de l’armée.

De son côté, le vice-président démissionnaire, Alvaro Garcia Linera, a déclaré que « le coup d’État a eu lieu » en Bolivie. 

La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en décembre 2008, après les attaques sauvages de l’armée israélienne contre la bande de Gaza où des centaines de Palestiniens ont été massacrés.

« C’était une mesure motivée par des considérations politiques sans prendre en compte ses effets secondaires dont les conséquences économiques et commerciales », a-t-elle justifié.

La présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Anez, avait aussi reconnu le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaido, en tant que « président légitime », dans le cadre d’une autre initiative saluée par les États-Unis.

« Le gouvernement intérimaire de Bolivie a nommé mardi un ambassadeur aux États-Unis, onze ans après l’expulsion réciproque des représentants des deux pays lors d’une grave crise diplomatique », a annoncé la ministre des Affaires étrangères.

Bien que de nombreux pays aient qualifié l’éviction de l’ex-président socialiste bolivien, Evo Morales, de « coup d’État », le gouvernement américain s’est félicité de l’évolution de la situation dans ce pays et l’a qualifiée de « lutte pour la démocratie ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV