TV

Iran : le PGAC ne permet pas à l’UE le déclenchement du mécanisme de sanction

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vue générale de la centrale nucléaire de Bushehr, dans le sud de l'Iran. ©Reuters/Archives

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a déclaré ce jeudi 28 novembre que les déclarations de la diplomatie française sur le Plan global d’action conjointe étaient « irresponsables et non constructives ».

Abbas Mousavi a déclaré que les propos de Jean-Yves Le Drian nuisaient gravement à l’efficacité et aux initiatives politiques des États signataires de l’accord approuvé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, exigeant la levée des sanctions et la mise en œuvre intégrale de l’accord sur le nucléaire iranien.

Le ministre français des Affaires étrangères a laissé entendre que Paris examinait le mécanisme permettant de rétablir les sanctions levées par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU compte tenu de la réduction des engagements de Téhéran dans le cadre de l’accord de 2015.

Promettant de protéger l’Iran contre les nouvelles sanctions américaines, les trois puissances européennes (Allemagne, Royaume-Uni, France) n’ont pas tenu leurs engagements qui découlent du PGAC.

Moussavi a déclaré que le mécanisme d’arbitrage du PGAC avait été mis en place pour résoudre tout différend éventuel par l’intermédiaire d’une commission mixte.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné que l’Iran mettait en œuvre ses droits légitimes découlant de l’article 36 du PGAC. Il a à ce titre rappelé que Téhéran avait réduit ses engagements en réaction au retrait unilatéral de Washington de l’accord et au non-respect par les Européens de leurs obligations et promesses.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV