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Missiles à longue-portée russes tirés contre Idlib!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces turques près du mont Barsaya, au nord-est d’Afrin. ©Reuters

Qui commet des attentats dans les villes du nord-est syrien occupées par l'armée turque? Celle-ci en accuse les Kurdes mais il existe une autre piste à explorer : la Turquie qui vient d'assister à la première frappe aérienne d'envergure syro-russe contre les sites de contrebande de pétrole syrien qu'elle contrôle depuis des années, serait-elle tentée de par le "false flag"? C'est fort possible. D'où sans doute, cette puissante frappe à missile à longue portée russe qui vient d'avoir lieu à Jisr al-Choghour signée la Russie. La guerre syrienne semble entrer dans sa phase finale. 

Selon des informations préliminaires, l'armée russe aurait lancé des missiles à longue portée contre le district de Jisr al-Choghour, provoquant de nombreuses explosions.

Après de très fortes explosions de lundi soir provoquées par des bombes syro-russes dans des raffineries du nord est, Al-Masdar News fait état ce jeudi d'une série d'explosions à Jisr al-Choghour, une grande ville de l’ouest d’Idlib et qui est sous le contrôle des terroristes de Hayat Tahrir al-Cham et du Parti al-Turkistani. Il s'agit d'une seconde vague de frappes aériennes intenses visant des régions où sont concentrés les miliciens pro-Turquie. 

Cette réaction syro-russe intervient après des opérations visiblement placées sous fausse bannière que la Turquie commet dans des régions qu'elle occupe et ce, pour y provoquer l'exode des populations. Il s'agit surtout de Ras al-Aïn et de Tall Abyad, où plusieurs explosions ont eu lieu ces derniers jours. Lors de la récente explosion ayant secoué Tall Abyad, située dans la province de Raqqa, au nord de la Syrie, une quinzaine de civils ont été tués et des dizaines d'autres blessés.

Des explosions ont déjà frappé Tall Abyad que contrôlent l’armée turque et ses mercenaires terroristes. Des attentats similaires ont eu lieu auparavant dans les villes d’Afrin, d'al-Bab et de Ras al-Aïn où opèrent également des terroristes supplétifs de la Turquie. Selon le site d'information libanais Al-Ahed, l'explosion a visé uniquement les civils, et épargné « les soldats turcs mais aussi les terroristes à leur solde ».

« Le tissu démographique des villes d’Afrin et d’al-Bab ont subi des changements majeurs depuis l’arrivée de l’armée turque et de ses éléments affiliés, ayant forcé les habitants à quitter leurs habitations, des troupes turques et des terroristes contraignant des habitants de ces villes et des villages environnants à immigrer ailleurs. Or ces derniers refusaient d'obtempérer d'où ces opérations placées sous fausse bannière qu'Ankara est la seule partie à avoir l'intérêt à commettre », a-t-on appris de la même source qui ajoute : « Les actions des militaires turcs et de leurs mercenaires terroristes ont fini par provoquer la fuite des habitants de Tall Abyad et des villages environnants. À ceci s'ajoutent d'autres méthodes auxquelles recourent les terroristes : intimidation de la population, pillage des maisons et des produits agricoles, massacre et arrestation des civils ». 

En effet, la récente explosion produite à Tall Abyad est la quatrième en son genre depuis l'invasion turque :  « Les attentats à la voiture piégée à Ras al-Aïn et sa périphérie ne visent aucun QG de l'armée turque ni les terroristes. Ils surviennent dans des zones résidentielles où les victimes ne sont que des femmes et des enfants innocents », a indiqué la source qui a qualifié les explosions de « terroristes » et « ciblées ». Et depuis que les habitants ont commencé à quitter leurs maisons, plus d’une centaine de familles des terroristes du Front al-Nosra y sont installées à Tall Abyad. La plupart des habitants ont immigré vers des zones situées entre Hassaké et al-Malikiyah, au nord-est de la Syrie, dont la population se chiffre à environ 200 000 habitants. 

Cette manœuvre particulièrement perfide n'échappe ni à la Syrie ni à ses alliés qui voient à travers elle non seulement une tentative destinée à changer le tissu démographique du nord est de la Syrie mais aussi une démarche censée "éterniser la contrebande turque des richesses pétrolières de ces régions. Il est grand temps que tout ceci finisse", a ajouté la source syrienne.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV