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Nouveau système d’alerte au missile, des cyber-exercices, Israël a peur

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une salle de cyber-guerre des forces israéliennes. (Archives)

En Israël, on s'attend pour sûr à une attaque-surprise de la Résistance mais aussi et de plus en plus à des coups cybernétiques qui pourraient ne pas provenir uniquement de "l'Iran et de ses alliés" mais des rivaux régionaux des Etats-Unis. Israël a annoncé dimanche la tenue imminente de grandes manœuvre des 'sirènes" dans des colonies qui vivent de plus en plus au rythme des roquettes et des missiles de la Résistance.

Les tests qui auront lieu les 26 et 28 novembre, incluent l’activation de sirènes dans les yichouvim et kibboutzim et impliqueront à la fois les chaînes de télévision, les stations de radio, les sites Internet, bref tout ce que compte l'entité israélienne en termes de "Défense Passive". 

L’armée sioniste rapporte que le test des sirènes sera effectué progressivement et que, dans chaque zone, la sirène se déclenchera une fois, selon Times of Israël. Il est souligné qu’il n’est pas nécessaire de descendre dans des abris anti-bombes ou de chercher un espace fortifié. Pourquoi? Selon les sources israéliennes, ces exercices visent plutôt à contrer des cyberattaques qui pourrait précéder des "tirs de missiles ennemis", lesquels seraient accompagnés de "cyberattaques" visant à "aveugler les radars du bouclier antimissile israélien". Mais ce n'est pas tout. Jeudi, Israël et les USA ont également organisé un quatrième exercice annuel cybernétique au Nevada aux Etats-Unis, destiné à préparer Israël pour faire face à des cyber-assaut. 

En juillet, le régime israélien a accusé la Russie d'avoir paralysé le système de navigation à l'aéroport de Tel-Aviv, via des cyberattaques lancées depuis la base aérienne russe à Hmeimim. Les relations entre la Russie et Israël traversent une mauvaise passe, le régime de Tel-Aviv ayant décidé d'extrader un informaticien russe aux Etats-Unis. La cour suprême israélienne a confirmé dimanche l’extradition d’un pirate informatique russe vers les Etats-Unis, où il est recherché pour une vaste escroquerie en ligne. Le ministère israélien de la Justice avait récemment ordonné l’extradition d’Alexeï Bourkov, arrêté et détenu en Israël depuis 2015. Les Etats-Unis le soupçonnent d’une importante fraude informatique aux Etats-Unis, ce qui la Russie refuse. La décision israélienne ne resterait sans doute pas sans réponse de la part de la Russie.

Au cours des manœuvres des sirènes, Israël changera également de tactique : Si auparavant tout Israël était divisé en zones d’alerte avec des numéros, les zones d’alerte ne seront plus régionales, mais spécifiques à des localités spécifiques, signe que le régime de Tel-Aviv craint une attaque ennemie impliquant une gamme d'engins de différentes portées. 

« Si une guerre éclate dans la région nous aurons affaire à 130 000 missiles et roquettes tirés par le Hezbollah conduisant à une guerre déviatrice. Et Israël sera dans la ligne de mire et sa sécurité sera menacée », avertissent les sources sionistes.

Une analyse de l’institut juif pour les affaires de la sécurité nationale (Jewish Institute for National Security Affairs, JINSA) dans lequel sont présents d’anciens hauts militaires américains, a évoqué la puissance des missiles du Hezbollah libanais qui représentent une menace sérieuse et différente pour les territoires occupés en cas d’une guerre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV