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Retour au calme au Liban: réouverture des banques après deux semaines

L'entrée de l'Association des banques du Liban, dans le centre-ville de Beyrouth. (Archives)

Les banques libanaises ont rouvert leurs portes aujourd’hui vendredi alors que la situation est revenue au calme dans le pays.

Les Libanais affluaient dans les banques du pays faisant pour la plupart de longues queues devant les entrées et provoquant des embouteillages dans les rues.  

Les employés de banque avaient déjà commencé depuis hier à s’occuper des affaires internes, avant d’ouvrir leurs portes au public ce vendredi.

Selon le site web Lebanon 24, les banques ont rouvert leurs portes à huit heures du matin et devraient maintenir leurs services jusqu’à cinq heures. Elles avaient précédemment exigé plus de mesures de sécurité pour redémarrer leurs activités.

Les manifestations au Liban sur fond de marasme économique et fiscal ont débuté le 17 octobre. La révolution colorée a fait long feu et la Résistance est sortie renforcée de deux semaines de tentative de déstabilisation signée USA/Israël.

Des manifestants rassemblés sur la place Riyad à Beyrouth ont brûlé une bannière israélienne et scandé des slogans contre le régime occupant.

Selon le site indépendant arabe Oumma, traitant des nouvelles de la Oumma islamique, les manifestants ont crié des slogans tels que « Mort à Israël », après avoir brûlé le drapeau du régime israélien.

Depuis plusieurs jours, le Liban est le théâtre de manifestations populaires contre la mauvaise situation économique. Les Libanais protestent contre la hausse des impôts et la dégradation des conditions de leur vie quotidienne. Les protestations ont éclaté lorsque le gouvernement libanais a annoncé jeudi dernier la mise en place d’une taxe sur les messageries telles que WhatsApp, avant de se rétracter.

Au deuxième jour des manifestations, les services publics, notamment des banques et des écoles, ont été fermés.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a présenté un plan de réforme, mais les manifestants l’ont rejeté le qualifiant d’« inadmissible ». Avouant l’impasse dans laquelle il se trouve, il a fini par présenter mardi 29 octobre sa démission du gouvernement formé en janvier dernier.

Reuters citant deux sources ayant gardé l’anonymat a annoncé que l’administration Trump avait suspendu son aide militaire de 105 millions de dollars au Liban, deux jours après la démission de l’ancien Premier ministre libanais, Saad Hariri.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV