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Nord de la Syrie: Berlin propose l’expédition de ses troupes pour créer une zone sécurisée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Près de 3 200 soldats de l’armée allemande sont engagés dans des missions à l’étranger, en Afghanistan, au Mali, en Irak et en Méditerranée. ©AFP

L’armée allemande pourrait envoyer environ 2 500 soldats pour une éventuelle mission en Syrie, a rapporté le journal Spiegel, tandis que la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, qui soutient l’idée de la création d’une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, semble avoir du mal à obtenir l'accord des partenaires de l'OTAN.

En effet, selon le journal, l’armée allemande envisage un scénario: cette « zone sécurisée » devrait être divisée en plusieurs parties, chacune de 40 km de large et de 30 km de profondeur. Dans l’une de ces parties, les Allemands pourraient assumer la direction d’une force internationale en y expédiant trois bataillons de leur armée.

Selon Spiegel, les planificateurs de l’armée parlent d’un « paquet complet » qu’ils détaillent ainsi: avions de reconnaissance, forces spéciales, véhicules blindés, armements lourds, démineurs, etc.

Les planificateurs de l’armée allemande proposent de suivre l’exemple des Néerlandais afin de limiter le déploiement de ces forces en Syrie pour une mission de deux ans.  

À l’heure actuelle, près de 3 200 hommes et femmes de l’armée allemande sont engagés dans des missions à l’étranger: Afghanistan (1164), Mali (1053), Irak (445) et la Méditerranée (190). Le lourd fardeau qui en résulte pour chaque soldat a suscité un grand mécontentement au sein des troupes de l’armée allemande ces dernières années.

Jeudi dernier, la ministre allemande de la Défense a présenté son projet à ses partenaires de l’OTAN à Bruxelles, mais les Européens ont eu une réaction très prudente. Le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, tout en se félicitant de l’initiative allemande, a clairement dit que Washington n’enverrait pas de troupes en Syrie dans le cadre d’un tel projet.

Les autres pays membres de l’OTAN n’ont pas pris position en faveur de la proposition allemande, bien que le Parlement européen ait adopté avec une large majorité une résolution pour soutenir l’idée de la création d’une zone de sécurité sous le contrôle des forces internationale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV