Au sommaire :
1- Méditerranée orientale : les USA renforcent leur présence
En visite à Athènes, le 5 octobre, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a jugé que les forages entrepris par la Turquie au large de la République de Chypre étaient illégaux et inacceptables. Et on se doute bien que de tels propos n’amélioreront pas le climat entre Washington et Ankara.
Or, parce qu’elle permet de contrôler les détroits reliant la Méditerranée à la mer Noire [et donc de surveiller les mouvements de la marine russe] et qu’elle accueille sur son sol des forces américaines, notamment sur la base d’Incirlik, laquelle accueille un dépôt de bombes nucléaires tactiques B-61 pour le compte de l’OTAN, la Turquie est importante au niveau stratégique. Mais la Grèce l’est aussi… d’où la présence de Mike Pompeo à Athènes, pour signer un accord de défense négocié avec le précédent gouvernement grec, celui dominé par Syriza [gauche radicale] et conduit par Alexis Tsipras.
En effet, le Pentagone avait déjà fait part de son intérêt pour plusieurs bases grecques, susceptibles d’accueillir ses troupes via un système de rotation. Et cela fut perçu comme une volonté de chercher une alternative possible à la base d’Incirlik, ce que les responsables militaires américains se gardèrent de confirmer. En revanche, ils insistèrent sur l’importance de la Grèce pour continuer à mener des opérations en Syrie tout en surveillant la situation en Libye et dans les Balkans ainsi que les activités militaires russes en Méditerranée orientale et en mer Noire.
« La Grèce peut jouer un rôle stratégique important dans la région » et « peut-être un pilier de stabilité », a estimé Mike Pompeo. Pour son homologue grec, Nikos Dendias, « cet accord renforce la coopération stratégique entre les deux pays » et il est « une garantie de stabilité et de développement. »
Cet accord « protège le pays et ses intérêts » en augmentant « la présence américaine dans la région », avait auparavant fait valoir le ministre grec des Affaires étrangères.
2- Acte 47 : l'image la plus troublante ?
Le 47e acte de la mobilisation des Gilets jaunes a été marqué, samedi 5 octobre, par une série d’incidents en marge des défilés organisés dans plusieurs villes, notamment à Amiens, ce qui a débouché sur des interpellations.
Si la mobilisation des Gilets jaunes avait commencé à Amiens, dans la Somme, dans une ambiance festive en fin de matinée, le 5 octobre, la situation s’est dégradée l’après-midi quand des policiers ont été la cible de jets de pierres et de bâtons et ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, a informé un correspondant de l'AFP.
C’est dans cette situation de tension qu’un homme, tentant d'échapper aux forces de l'ordre, a descendu le talus et est tombé dans un bras, peu profond, de la Somme.
Dans l'après-midi du 5 octobre, le cortège des Gilets jaunes a suivi, selon la préfecture, l'itinéraire autorisé autour du centre-ville pour « aller chercher » Emmanuel Macron qui a grandi dans le chef-lieu de la Somme.
Source : Sputnik
3- Hong Kong : la fabrique de la guerre hybride...
À Hong Kong, les manifestations violentes durent déjà depuis des mois. Cependant, rien ne semble pouvoir assouvir l’insatiable faim des médias occidentaux pour la violence !
Cette vidéo relayée hier le 6 octobre par le site internet Strategika 51 n’est qu’un simple exemple pour monter combien facilement et en utilisant quelques procédés basiques de l'ingénierie du chaos, les médias occidentaux sont capables de semer le chaos au sein d'une société cible, ici hongkongaise, et manipuler psychologiquement ainsi et surtout une jeunesse survoltée en proie à leurs objectifs sinistres et macabres.
L’histoire commence, ce vendredi après-midi, au moment où un employé de la banque JP Morgan à Hong Kong a réuni autour de lui un groupe de journalistes curieux et de manifestants en colère.
S’étant aperçu qu’un semblant journaliste venait de photographier des objets qu’il tenait dans sa main, il lui demande : « avez-vous une carte de presse ? » Et puis en s'adressant aux badauds, il lance un « nous sommes tous des Chinois en mandarin » !
Les événements qui se succèdent méritent une attention toute particulière : un pseudo photographe masqué sortant de nulle part profite de ce moment d'inadvertance du malheureux employé en chemise blanche pour lui bloquer le passage et permettre ainsi à un black block local de lui tomber dessus.
Le mouvement de protestation à Hong Kong présenté comme un mouvement pro-démocratie par les médias occidentaux est en fait un violent mouvement xénophobe et nihiliste manipulé par des pays hostiles à la Chine.
Hong Kong a toujours été un nid d’espions, notamment durant ce que l’on a appelé la guerre froide.
Regardez cette vidéo sur YouTube !