Mercredi soir, heure de New York, le président iranien Hassan Rohani et son homologue irakien Barham Saleh se sont rencontrés à New York, en marge de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
« L’Irak est un pays ami et frère et les deux pays ont un très grand potentiel pour accroître le niveau de leur coopération bilatérale », en soulignant sur l’importance du règlement des difficultés actuelles dans les transactions bancaires entre les deux pays, notamment pour faciliter le voyager des millions de pèlerins iraniens qui se rendront bientôt en Irak pour participer aux cérémonies d’Arbaïn à Karbala.
Le président Rohani a souhaité aussi le règlement des obstacles administratifs devant l’application des accords précédemment conclus entre Téhéran et Bagdad en ce qui concerne l’utilisation du chemin de fer entre Shalamcheh et Bassora, la construction des zones industrielles communes le long de la frontière et le partenariat dans les secteurs du pétrole et du gaz.
De son côté, le président irakien Bahram Saleh a accueilli favorablement l’initiative de l’Effort de paix de Hormuz (HOPE), présenté mercredi devant l’Assemblée générale de l’ONU pour assurer la sécurité régionale par les pays limitrophes et une coopération internationale.
Dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, mercredi, le président irakien a mis en garde contre le risque d’une nouvelle guerre majeure au Moyen-Prient. Il a rejeté les efforts de certains gouvernements qui chercheraient à transformer l’Irak en un champ de bataille pour régler leurs comptes avec leurs adversaires.
« Nous ne voulons pas que notre pays soit traîné dans un conflit régional ou international pour que certaines puissances y règlent leurs comptes », a souligné le président irakien. Il a ajouté que l’Irak ne permettra à aucune puissance de se servir du territoire irakien pour attaquer les pays voisins.
