Avec son système GPR, nouvellement lancé, le CGRI peut apporter une nouvelle aide à l'Irak et à la Syrie dans leur lutte contre les terroristes. Leurs tunnels souterrains sont désormais facilement identifiables.
Lorsqu’on parle de radar, tout le monde pense aux avions ou bateaux, mais il faut savoir qu’il y a aussi une classe de radar souterrain capable de détecter des objets tels que des mines. Ce genre de radars sont connus sous le nom de GPR (Ground Penetrating Radar). Ce sont des radars à pénétration de sol (RPS), appelé aussi radar géologique ou géoradar. Ce radar est doté de la bande des micro-ondes et des ondes radio (VHF/UHF). Les expériences de guerre en Irak, en Afghanistan et en Syrie ont largement aidé à l'optimisation de ce type de radars bien nécessaires dans la mesure où de nombreux mines abandonnés de l’époque de la guerre Irak-Iran restent à localiser.
Sans aucune annonce officielle, un systeme RPS conçu par les spécialistes du Corps des gardiens de la Révolution islamique a été exposé lors du défilé militaire du 22 septembre. Un ensemble composé des dispositifs en cube,
des récepteurs, des blocs de commande et tout susceptible d'être monté sur toute sorte de véhicules et utilisé dans diverses conditions climatiques. Le dispositif est aussi doté d' un système optique devant les récepteurs qui présente une vue de la situation en face pour les utilisateurs de ce système.
Ce système est notamment utilisable dans les opérations de déminage et de découverte d’engins explosifs, abandonnés par l'armée de Saddam dans les plaines du Khouzestan ou dans les provinces occidentales du pays telles que le Kurdistan, Ilam et Kermanshah. Le système, en combinaison avec le nettoyeur de mine Taftan, peut accélérer le processus de déminage et de destruction des mines.
L'armée syrienne, le Hezbollah et les Hachd al-Chaabi devront s'en rejouir : le système GPR iranien peut être utilisé dans les conflits en cours en Irak et en Syrie et servir à découvrir les caches souterraines des terroristes.