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Les Kurdes affiliés aux USA escroquent la population

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drapeau des FDS flotte sur Baghouz, dernier bastion terroriste en Syrie, le 23 mars 2019. ©Reuters

Les autorités syriennes de la province d’al-Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, ont arrêté les membres d’une fausse institution, qui escroquaient les agriculteurs de la région.

« Les agents de renseignement syriens ont arrêté un membre d’un réseau criminel qui avait créé une fausse institution internationale sous l’appellation de “Fonds des Nations unies pour le développement” », a déclaré à Sputnik une source sécuritaire syrienne.

Ce faux fonds avait été créé dans des zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis.

« Les membres de cette bande ont escroqué les agriculteurs et propriétaires de terre de plus d’un milliard de livres syriennes », a précisé cette source sécuritaire.

L’interrogatoire des personnes arrêtées a révélé que de nombreux membres de cette bande étaient des éléments des FDS ou de groupes affiliés.

« Dans les zones contrôlées par les milices kurdes, la criminalité, la fraude et le vol ont augmenté et l’insécurité s’est aggravée », a déploré cette source.

« Lors de la récolte, les membres de cette bande ne permettraient pas aux villageois de livrer leurs produits aux centres concernés du gouvernement syrien dans cette province, au lieu de quoi ils achetaient au nom de cette fausse institution internationale de grandes quantités de leurs produits », a-t-elle indiqué.

Tandis que dans les zones contrôlées par les Kurdes soutenus par les États-Unis dans l’est et le nord-est de la Syrie, de nombreuses forces étrangères opèrent sous la couverture d’« actions humanitaires », dont beaucoup sont frauduleuses et autorisées par ces milices.

Une source proche des FDS de la province de Raqqa a déclaré à Sputnik qu’un des commandants de ce groupe avait pu fuir la région du Kurdistan irakien avec d’énormes ressources financières et de nombreux objets d’art antiques.

Notons que la personne en fuite était la responsable du patrimoine des FDS dans la province de Raqqa.

Selon une autre information, le ministre turc de la Défense a averti que si les États-Unis font preuve d’atermoiements en ce qui concerne la création de zones sécurisées dans le nord de la Syrie, « Ankara sera obligé de mettre fin à ses coopérations avec Washington et d’opter pour des plans alternatifs ».

« Tant que les États-Unis aideront la Turquie à atteindre ses objectifs, Ankara poursuivra ses activités conjointes avec Washington en matière de création de zones sécurisées à l’est de l’Euphrate dans le nord de la Syrie », a assuré Hulusi Akar, ministre turc de la Défense, cité par l’agence de presse turque Anadolu.

« La Turquie cherche à établir un “couloir de paix” à l’est de l’Euphrate, sur une profondeur de 1 à 2 km, et cette zone devra être nettoyée de la présence de terroristes et d’armes lourdes », a confié Hulusi Akar.

« À la demande d’Erdogan, nous avons mis au courant tous ses homologues étrangers de nos objectifs et principes et nous suivons de près les déclarations des autorités américaines. Nous avons constaté certaines des actions qui ont été menées précédemment à Manbij et à Raqqa, et nous souhaitons que cela se répète à l’est de l’Euphrate », a-t-il indiqué.

« À cet effet, nous organiserons des patrouilles aériennes et terrestres conjointes avec les États-Unis et nous envisageons de mettre en place des bases dans cette zone. Tant que Washington œuvrera en conformité avec nos objectifs, nous poursuivrons nos activités conjointes. S’il fait preuve de négligence, nos activités conjointes prendront fin et nos opterons pour des projets alternatifs », a-t-il poursuivi.  

« Ankara respecte l’intégralité territoriale syrienne, mais il ne restera pas les mains croisées face à la création d’une ceinture terroriste dans le nord de la Syrie. Notre but ultime est d’anéantir le Parti travailliste du Kurdistan (PKK), les Unités de protection du peuple (YPG) et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), dans le nord de la Syrie, et de créer un corridor humanitaire dans cette zone permettant aux déplacés syriens de retourner dans leur pays. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV