Depuis la réouverture du point de passage frontalier avec la Jordanie, plus d’une centaine de milliers de réfugiés syriens ont regagné leur pays. C'est le contraire de ce que souhaitent les Etats-Unis et Israël qui ont tout fait pour que le point de passage de Nassib ne s'ouvre pas, que l'autoroute internationale M5 ne se réactive pas, bref pour que la vie ne retourne pas à la normale dans le sud syrien.
Quelque 153 000 réfugiés syriens sont revenus dans le pays après la réouverture du point de passage Nassib à la frontière syro-jordanienne.
« Environ 33 000 de ces déplacés ont obtenu le statut de réfugié », est-il écrit dans le rapport du ministre jordanien de l’Intérieur.
Ce rapport met l’accent sur l’attachement d’Amman au principe du retour volontaire des réfugiés syriens et les moyens de faciliter leur retour », a écrit le quotidien jordanien Al-Ghad.
Auparavant, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) avait mené une enquête sur la volonté des réfugiés syriens de rentrer volontairement et 5,5 % s’étaient dits prêts à le faire.
Après son occupation par les terroristes en 2015, le point de passage de Nassib a été fermé avant d’être libéré le 6 juillet 2018 par l’armée syrienne.
Selon les chiffres des Nations unies, quelque 650 000 réfugiés syriens ont actuellement en Jordanie, mais Amman a annoncé un nombre de réfugiés syriens de l’ordre de 1 300 000.