Le président du Conseil de souveraineté du Soudan, Abdul Fattah al-Burhan, a déclaré à Al-Jazeera que l’on procéderait au retrait des forces soudanaises du Yémen si nécessaire, ajoutant la formation d’un groupe régional faisait toujours l’objet de discussions avec d’autres pays.
Dans une interview accordée à Al-Jazeera, al-Burhan a déclaré que les forces soudanaises au Yémen ne combattent aucune partie, mais effectuent uniquement des actions défensives, soulignant que les forces soudanaises se retireraient du Yémen si cela s’avère nécessaire.
Auparavant, Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hemidti, qui était le numéro deux du Conseil militaire de transition, puis est devenu celui du Conseil de souveraineté, avait dit du bien de l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis lors d’un rassemblement de ses partisans, ajoutant que plus de 30 000 militaires soudanais étaient présents au Yémen.
C’est la première fois qu’un chiffre est annoncé par un haut responsable du pays, mais il n’existe toujours aucune statistique officielle sur le nombre des soldats soudanais tués au Yémen. Selon des sources soudanaises, l’armée a imposé une censure totale sur le nombre des militaires tués au Yémen. Des sources concordantes disent que les soldats soudanais sont particulièrement déployés dans le Sud saoudien, touché par des attaques de plus en plus nombreuses des forces yéménites.
Avertissant les agresseurs de la coalition dirigée par Riyad contre la poursuite de leurs attaques sur les civils yéménites, le porte-parole de l’armée yéménite, le général Yahya Saree, a déclaré que l’armée et les Comités populaires du pays envisageaient de mener une opération militaire de grande envergure pour s’emparer de 500 km² des territoires saoudiens et capturer des centaines d’agresseurs, ce qui fort probablement renvoie au sud du royaume.