A l'approche des pourparlers Iran-Russie-Turquie sur Idlib, l'armée syrienne et ses alliés passent lentement à la posture offensive. Des résultats de ces pourparlers dépendent effectivement de la suite de l'opération militaire, la Turquie ayant toujours refusé de dissoudre les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et de les faire fusionner avec cette autre milice terroriste pro-Turquie qu'Ankara a caché sous le vernis de "nationalisme" ( Front national de libération, NDLR) toujours pour justifier la création de sa zone tampon dans le nord syrien. Ankara dont la politique vacille sans cesse réussira-t-il à retarder l'opération d'Idlib?
Selon le journal libanais, al-Masdar News, les troupes terrestres russes ont été déployées dans la périphérie méridionale du gouvernorat d'Idlib.
Yousef Hammoud, porte-parole de l’ «Armée nationale », milice terroriste soutenue par Ankara et appelée aussi : « Front national de libération » a déclaré que les forces terrestres russes se préparent à lancer une nouvelle offensive contre la banlieue sud de la province d'Idlib sans toutefois donner plus de détails.
« Le déploiement des troupes russes dans cette poche syrienne montre qu’une nouvelle offensive va être lancée contre les terroristes », a-t-il souligné.
Cependant, une source de l'armée syrienne a déclaré que le déploiement des troupes russes dans le sud d'Idlib n'avait rien à voir avec le lancement d’une nouvelle opération. L’armée syrienne se prépare elle-même à lancer une grande offensive contre les terroristes opérant dans la plaine d’al-Ghaab et la campagne nord-est de Lattaquié.
Ces trois dernières semaines, l'armée a mobilisé ses forces sur ces fronts afin de lancer ses prochaines opérations.
Elle a déjà commencé à pilonner les positions des terroristes se trouvant sur les deux zones en question depuis que les terroristes ont violé le cessez-le-feu.
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