Le directeur de l’Organisation de l’industrie aéronautique des forces armées iraniennes a fait état de propositions de vente d’avions de combat de la part de plusieurs pays, y compris la Chine et la Russie. « Des négociations ont été tenues à cet effet, mais tout achat de chasseurs dépend de la levée des sanctions », a affirmé le général Abdelkarim Bani Tarafi, en marge du Salon international aérospatial de Moscou MAKS 2019.
« L’aérospatiale est un symbole de la gestion développée ainsi que du développement de la science et de la recherche d’un pays. Tout pays qui a son mot à dire dans ce domaine, les autres lui accorderont de l’importance, car cette industrie est un domaine de haute technologie. Elle est très complexe », a-t-il ajouté.
« Lorsque tu as ton mot à dire dans cette industrie, tu n’auras pas de problèmes dans les autres secteurs », a-t-il souligné.
« Il s’agit de la deuxième année que nous participons à ce salon. Nous avons mis en exposition entre autres notre jet d’entraînement Kowsar 88 », a-t-il ajouté.
« Cet avion n’a pas encore passé tous ses tests. Selon les standards de l’industrie aéronautique, les tests d’un avion prennent de 2 à 3 ans. Mais nous essayerons d’exposer la version finale lors d’un futur salon », a-t-il poursuivi.
« Plusieurs pays, dont la Chine et la Russie, ont proposé à l’Iran de lui vendre des chasseurs. Des négociations ont eu lieu à cet effet, mais tout cela dépend de la fin des sanctions », a fait remarqué le général Bani Tarafi, alors qu’on lui demandait si l’achat d’avions de combat sera à l’ordre du jour après la levée de l’embargo sur les armes, qui aura lieu d’ici 14 mois.