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Qui a peur de la libération de Khan Cheikhoun ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La reprise de Khan Cheikhoun mettra au grand jour les dessous d’une attaque chimique contre cette ville syrienne. (Photo à titre d'illustration de Reuters)

La reprise de Khan Cheikhoun met au grand jour les dessous d’une attaque chimique des Casques blancs contre la ville qui a été imputée à l’armée syrienne.

Le quotidien libanais Al-Binaa, citant une source du ministère syrien de la Défense, a rapporté que l’armée syrienne progressait au sud d’Idlib et s’approchait de Khan Cheikhoun, une ville stratégique en raison de sa proximité avec les principales routes syriennes. Elle est le point de jonction entre l’est, l’ouest et le nord d’Idlib.

La reprise de Khan Cheikhoun permet à l’armée de sécuriser l’autoroute stratégique qui relie la capitale Damas à Alep, considérée comme étant la capitale économique du pays et, du point de vue militaire, de reprendre le contrôle des villages d’Alteh, Kafrsajna et Ma’arat al-Nu’man, dans le nord d’Idlib.

Khan Cheikhoun relie également les routes internationales de la Syrie du nord au sud, de l’est à l’ouest. Sa reprise par l’armée syrienne permettra aussi de reprendre le contrôle total de la ville de Morek, où se trouve un poste de contrôle de la Turquie, et d’une zone de plusieurs centaines de kilomètres carrés dans le rif nord de Hama, connue sous le nom de « triangle de la mort », un triangle qui relie les villes de Zakat, Latmanah et Kafr Zita.

Si l’armée syrienne parvient à resserrer l’étau autour des terroristes dans le nord de Hama, les terroristes n’auront pas d’autre choix que de déposer les armes ou de s’affranchir de la tutelle de la Turquie pour être évacués vers la province d’Idlib. Dans ce cas, le rif nord de Hama sera totalement libéré, Mahradah, al-Suqaylabia et Salhab aussi.

La reprise de Khan Cheikhoun met donc au grand jour les dessous d’une attaque chimique des Casques blancs contre la ville qui a été imputée à l’armée syrienne.

Le 7 avril 2017 des missiles Tomawhak ont frappé depuis un navire américain en Méditerranée l’aéroport militaire syrien de Sharyat à une trentaine de kilomètres au sud-est de Homs, en prétextant que la prétendue attaque chimique de l'armée syrienne contre Khan Cheikhoun aurait été menée depuis cet aéroport. De nombreuses personnes ont été tuées ou asphyxiées. L’attaque a été condamnée par la communauté internationale et le gouvernement syrien a fermement démenti l’utilisation de gaz toxiques à Khan Cheikhoun et rappelé que son armée ne possédait plus d’armes chimiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV