L’armée syrienne envisage de libérer la ville stratégique de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, ce qui permettra de rompre toute liaison entre le rif nord de Hama et Idlib et d’encercler depuis quatre directions les localités de Latamné, Kafr Zita, Morek et Latmin dans la province de Hama.
Suite à la violation de la trêve par des groupes terroristes, l’armée syrienne a repris dans le nord de Hama une opération qui s’est étendue ensuite au sud de la province d’Idlib, rapporte Fars News.
Le changement de tactique militaire de l’armée syrienne a déjà porté ses fruits, avec la libération de Hobait dans le sud de la province d’Idlib. D’après le journal Raï al-Youm, le tracé des avancées des forces syriennes au sud d’Idlib montre qu’elles vont créer cinq fronts d’opération dans leur lutte contre les terroristes dans cette zone.
Il y aura l’axe de Sakik au sud-est de la province d’Idlib juste en face d’un deuxième axe qui partira de Hobait qui représente la plus importante ligne de défense à l’ouest de Khan Cheikhoun, elle-même la plus grande ville de la banlieue sud d’Idlib.
Une fois que l’armée syrienne serait arrivée à Khan Cheikhoun, elle pourra encercler depuis quatre directions les localités de Latamné, Kafr Zita, Morek et Latmin dans la province de Hama, coupant ainsi toutes les voies d’approvisionnement des terroristes.
L’armée syrienne a récemment réussi à libérer Sikak près de Khan Cheikhoun. La libération de Latamné permettra aux forces syriennes de parvenir à Khan Cheikhoun. Une source sur le terrain a annoncé lundi que l’armée syrienne avait détruit les lignes de défense d’al-Nosra à Latamné. Une fois que les forces syriennes auront réussi à encercler les terroristes depuis l’est et l’ouest, toutes les positions des terroristes dans le sud de la province d’Idlib tomberont aux mains des forces syriennes.
Avec l’appui de l’aviation russe, l’armée syrienne envisagerait de reprendre aux terroristes la zone démilitarisée qui devait être créée dans la province d’Idlib dans le cadre de l’accord de Sotchi. La Turquie s’était engagée à évacuer les terroristes de cette zone, ce qui n’a pas encore été réalisé.