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Idlib : l’ultime offensive russe est-elle proche ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un bombardier russe Soukhoï Su-35 sur la base militaire russe de Hmeimim, en Syrie, le 4 mai 2016. ©AFP

Alors que le compte à rebours pour le lancement de l’opération de libération de la province syrienne d’Idlib est déclenché, les sources régionales estiment que les États-Unis n’entreront pas dans un conflit avec la Russie afin de soutenir les terroristes qui contrôlent Idlib.

Selon le journal panarabe Rai al-Youm, l’opération de libération d’Idlib sera déterminante, notamment dans un contexte où les tensions entre la Turquie et les États-Unis sont montées d’un cran après l’achat par Ankara des systèmes de missiles antiaériens russes S-400 et la réouverture par la Turquie du dossier des réfugiés syriens, dont le nombre atteint 3,5 millions de personnes. Les autorités turques et l’opposition demandent la réduction progressive de ces réfugiés et leur retour au pays. Elles estiment qu’ils constituent un fardeau lourd pour la Turquie sur les plans économique et sécuritaire.

« Les États-Unis ne peuvent pas empêcher l’opération d’Idlib, car Moscou et Washington sont déjà tombés d’accord sur la domination russe sur le ciel de cette ville dans le cadre de l’accord de l’espace d’influence de chacune des deux superpuissances. En outre, les USA ont perdu la bataille visant à renverser le gouvernement syrien en dépit de dépenses à la hauteur de 90 milliards de dollars en Syrie, et les propos du président américain Donald Trump sur son intention de retirer toutes les forces de l’armée américaine témoignent de cette défaite », peut-on lire dans l’éditorial du journal arabe.

La reprise d’Idlib par l’armée syrienne après l’échec de tous les plans pacifiques pourrait préparer le terrain au déclenchement de l’opération la plus importante de l’armée syrienne dans la région de l’est de l’Euphrate, aux mains des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui contrôlent avec le soutien des États-Unis les champs pétroliers et gaziers de l’est de Deir ez-Zor.

L’article de Rai al-Youm ajoute : « Washington aurait raison de ne plus soutenir les terroristes puisqu’ils sont déjà grillés après leur échec à renverser le pouvoir à Damas et surtout suite à l’arrêt du soutien des alliés arabes du golfe Persique de Washington (Arabie saoudite, Qatar et EAU) aux terroristes. »

En fin de l’article, Raial-Youm demande où les chefs des groupes terroristes se rendront après le refus d’Ankara et de Washington de leur délivrer des visas alors que les pays arabes du golfe Persique ne les soutiennent plus et qu’ils ont ouvert des canaux de négociation avec le gouvernement syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV