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E-Press du 29 juillet 2019

Le 45e président des États-Unis a dénoncé "la stupidité" de son homologue français et menacé de rétorsions le vin français. ©AFP

Au sommaire :

1- Gafa: la Macronie tiendra le coup face aux USA?

Suite aux menaces américaines d’imposer des taxes sur le vin français en représailles à la taxe Gafa, Emmanuel Macron a appelé Donald Trump pour lui dire que le prochain sommet du G7 à Biarritz sera une «occasion importante d’avancer» sur la question de la taxation des géants du numérique.

Après l’offensive verbale de Donald Trump contre Emmanuel Macron et le vin français, la Maison-Blanche a annoncé que les deux dirigeants s’étaient parlé au téléphone pendant la journée, ajoutant qu’ils avaient évoqué la taxe française sur les géants du numérique, mais sans préciser si les vins français étaient au menu des discussions.

L’Élysée a précisé ce samedi 27 juillet que Emmanuel Macron avait insisté, au cours de cet entretien, sur le fait que la taxation des Gafa était «un sujet d’intérêt commun» et pas seulement français, «sur lequel il faut continuer d’agir en vue d’obtenir un large accord international». Le sommet du G7, à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) du 24 au 26 août, sera «une occasion importante d’avancer» sur cette question, a ajouté la présidence, en précisant que l’entretien avait également porté sur l’Iran.

«La France vient d’imposer une taxe numérique aux grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un les taxe, cela vise leur pays d’origine, les États-Unis. Nous annoncerons sous peu une mesure réciproque substantielle contre la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français!», a indiqué M.Trump.

La taxe française dite Gafa prévoit une imposition à hauteur de 3% des géants du numérique sur le chiffre d’affaires et non sur le bénéfice, souvent consolidé dans des pays à très faible fiscalité. Le document pourrait concerner les poids lourds américains Apple, Facebook et Google, et les États-Unis s’y opposent résolument.

Fin juin, des députés et des sénateurs français ont réussi à trouver un terrain d’entente sur les points du projet de loi concernant la taxation des géants du numérique (Google, Amazon, Facebook et Apple). La taxe a déjà été adoptée à l’Assemblée nationale. Les ministres des Finances du G20, réunis au Japon en juin, se sont accordés sur le principe d’une taxation des Gafa.

Source: Sputnik

2- Mouvance Antifa, des terroristes pour Trump

Trump veut classer la mouvance Antifa sur la liste des organisations terroristes.

Affirmant vouloir «faciliter le travail des policiers» face aux «dégonflés de la gauche radicale», le président américain a annoncé sur son réseau social préféré qu'il envisageait de classer la mouvance Antifa comme organisation terroriste.

«Nous envisageons de classer Antifa [comme] une organisation terroriste majeure [...] Cela faciliterait le travail des policiers», a déclaré le 27 juillet Donald Trump sur Twitter.

Habitué aux déclarations houleuses sur le réseau social, le chef d'Etat américain s'est en effet livré à une diatribe sans concession à l'encontre de ceux qu'il a qualifiés de «détraqués» et de «dégonflés de la gauche radicale», affirmant que les Antifas avaient pour habitude de frapper des personnes pacifistes avec des battes de baseball.

Ces propos s'inscrivent dans un contexte de violences répétées aux Etats-Unis entre d'une part des activistes classés à l'extrême gauche du paysage politique et d'autre part, des partisans de Donald Trump.

Source: RT

3- Mission navale européenne? L’Iran met en garde

La proposition d'une «mission de protection maritime dirigée par les Européens dans le Golfe persique émise par Londres a été très mal perçue du côté de Téhéran, qui a dénoncé un message «provocateur» qui allait «accentuer les tensions».

La tension ne retombe pas dans le Golfe persique où Téhéran a fait part, le 28 juillet, de sa ferme opposition à l'éventuel envoi par les Européens d'une flotte dans la région.

«Nous avons entendu qu'ils comptent envoyer une flotte européenne dans le Golfe Persique», a ainsi relevé le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei, cité par l'agence ISNA, avant de dénoncer cette proposition comme étant un «message hostile» et un acte «provocateur» qui allait «accentuer les tensions».

Le 22 juillet, l'ex-ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt – par ailleurs écarté trois jours plus tard du gouvernement de Boris Johnson – avait en effet appelé à la mise en place d'une «mission de protection maritime dirigée par les Européens» dans le Golfe persique, après l'arraisonnement par l'Iran d'un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d'Hormuz.

Les alliés européens de Londres ne sont pourtant pas tous unanimes à la proposition britannique.

 

4- Libye : la chasse aux avions ukrainiens

Deux avions ukrainiens transportant des armes auraient été détruits en Libye.

Les forces du gouvernement de Tripoli ont détruit deux avions ukrainiens Iliouchine Il-76 lors d’une frappe, d’après les médias qui se réfèrent à une déclaration du gouvernement d’union nationale. Selon un média ukrainien, les avions auraient transporté des armes.

Deux avions de transport Iliouchine Il-76 ukrainiens ont été détruits vendredi 26 juillet lors d’une frappe menée par les forces du gouvernement d’union nationale libyen, a annoncé le site consacré aux actualités aéronautiques Avia.pro.

La chaîne de télévision Al-Jazeera avait précédemment indiqué, citant une déclaration du gouvernement d’union nationale, que les forces de Tripoli avaient visé l’aéroport de Jufra, une base aérienne de l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar située au centre du pays.

L’Iliouchine Il-76 est un avion de transport militaire de conception soviétique capable de porter des frets de 28 à 60 tonnes sur une distance de 3.600 à 4.200 km.

La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'ONU et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.

Le 4 avril, le commandant en chef de l'ANL, Khalifa Haftar, a ordonné d'entamer une marche vers Tripoli, pour renverser le gouvernement dirigé par Fayez el-Sarraj, reconnu par la communauté internationale. Les forces fidèles au gouvernement d’el-Sarraj ont alors lancé une opération baptisée Volcan de la colère.

Source : Sputnik

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV