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Comment les militaires saoudiens fuient la guerre contre Ansarallah?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats saoudiens au Yémen. ©AP/Illustration

Optant pour la prison plutôt que le Sud saoudien, les militaires saoudiens recourent à l’automutilation et la consommation de drogue pour être exemptés de participer à la guerre avec le Yémen.

Des Salmane prend diverses mesures pour recruter des troupes et les envoyer sur les régions frontalières avec le Yémen. Or, suite aux offensives rigoureuses menées par les combattants d’Ansarallah, nombreux sont ceux qui redoutent ces zones et qui recourent intentionnellement à l’automutilation et à l’usage de drogue pour y échapper. Il y a ceux parmi eux qui évitent de payer leurs dettes, espérant se faire arrêter et être envoyés à la prison plutôt que sur les champs de bataille dans le sud du pays.

D’où, l’Arabie saoudite qui est confrontée à un sérieux manque d’effectifs pour poursuivre ses intenses opérations militaires au Yémen, recourt aux incitations financières réservées à ceux qui acceptent de se rendre sur les frontières, rapportent des sources locales saoudiennes.

Les attaques quotidiennes des forces yéménites et l’incapacité de l’armée saoudienne à assurer la sécurité des frontières notamment dans la région de Najran ont amené le régime saoudien à armer les terroristes et à les transférer vers les frontières du Sud yéménite. Or, suite à l’échec de son plan, le régime saoudien s’est mis à faire pression sur les habitants de la province de Najran, les contraignant à se rendre sur les zones de conflit en contrepartie des incitations financières et des salaires mensuels, a indiqué le site Merat Al-Jazeera.

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Le site précise que l’administration de patrouille sécuritaire à Najran exhorte les parentes et les proches de ses forces à se déployer sur les zones frontalières en échange de 5 000 rials saoudiens soit 1 300 de dollars en plus de salaires mensuels et supplémentaires.

Selon les sources saoudiennes, les effectifs de patrouilles sécuritaires appartiennent, majoritairement, aux tribus d’Atibah et d’Anouz.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV