Rachid Nourgaliev, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, a estimé lors d’un entretien avec le journal Russkaya Gazeta que le traité de l’OTAN cherchait à déclencher des « révolutions de couleur » dans certains États membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), pour y renforcer des régimes qui assurent les intérêts de l’Occident.
« Pour nous, ce n’est plus un secret : les États membres de l’OTAN cherchent à renforcer des régimes sous contrôle occidental dans certains pays de l’OTSC, notamment en déclenchant des révolutions de couleur. Or les États membres de l’Organisation, y compris la Russie, sont prêts à coopérer de manière constructive et efficace avec le bloc de l’OTAN », a-t-il affirmé.
Sous les labels de révolutions dites « de couleur » et du « Printemps arabe », l’ex-président américain Barack Obama, plusieurs dirigeants occidentaux et diverses ONG souvent dans l’orbite du milliardaire américain George Soros, ont poursuivi activement une forme de guerre lancée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 par le tandem Bush-Cheney.
Le responsable russe a souligné que les pays membres de l’organisation avaient de nombreuses questions à prendre en compte, notamment les menaces terroristes, la lutte contre le terrorisme, la question de l’immigration clandestine et la lutte contre le trafic de drogue : « Nous coopérons très étroitement pour faire face aux menaces et aux défis régionaux. Par ailleurs, nous appelons à une reprise des négociations entre la Russie et l’OTAN, mais elles devront se baser sur le principe d’égalité, de respect mutuel et les intérêts des parties. »
« La coopération de l’OTAN avec des pays tiers est toujours clairement marquée par le sentiment anti-russe et les autorités bruxelloises ne cachent pas leur tendance », a-t-il indiqué.
L’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan sont membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective.
