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Pétrole iranien : la Chine reste hostile aux restrictions imposées par les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Abbas Araqtchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères (D) et Helga Schmid, secrétaire générale du Service Européen d'Action Extérieure (SEAE), le 28 juin 2019, à Vienne. ©AFP

Ce qui a été abordé lors de la réunion de Vienne se borne à des promesses qui ne couvrent pas les engagements des Européens, pris dans le cadre du PGAC. L’Iran reste donc campé sur sa position et appelle fermement la partie européenne à remplir sa part du contrat, car ces promesses de monts et merveilles ne pourront pas remplacer les engagements que les Européens doivent remplir.

Le quotidien Rai al-Youm a fait paraître un article à propos de la toute récente réunion de Vienne qui avait à son ordre du jour le maintien du PGAC.

« La diplomatie iranienne à la réunion de Vienne a eu un important acquis ; une réunion marquée par la présence des représentants des pays signataires de l’accord nucléaire qui se retrouvaient à Vienne pour trouver une solution censée sauver le PGAC [Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien]. Lors de cette réunion, les Européens ont fait part de la mise en place du mécanisme INSTEX, qui devrait favoriser les relations commerciales avec l’Iran et permettre de contourner les sanctions américaines. Ce qui pourrait relancer la livraison du pétrole iranien à ses clients européens », indique Rai al-Youm.

Et d’ajouter : « Pour les Iraniens, qui avaient fixé une échéance de deux mois aux Européens pour qu’ils se démarquent des sanctions des États-Unis, la mise en place de l’INSTEX met en évidence en quelque sorte la volonté de l’Europe de ne pas respecter les sanctions américaines. Mais cela ne suffit pas. Dans ce droit fil, Abbas Araqtchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, a souligné que les mesures entreprises par les Européens ne suffisaient pas et que Téhéran était toujours déterminé à se désengager de certains articles du PGAC jusqu’à ce que les États européens remplissent leur part du contrat. Ce que l’Iran souhaite, c’est que ses exportations pétrolières vers les marchés mondiaux soient rétablies et que ses revenus pétroliers retrouvent leur niveau de l’époque d’avant les sanctions », indique Rai al-Youm.  

Le quotidien en ligne s’est ensuite attardé sur la ferme opposition de Pékin aux sanctions anti-iraniennes des États-Unis.

« Un pétrolier chinois a traversé, il y a quatre jours, le détroit d’Hormuz, un geste qui concrétise bien l’opposition de Pékin aux sanctions américaines. En plus, ce geste pourrait encourager d’autres clients du pétrole iranien à ne pas arrêter leurs importations », ajoute l’article.  

En effet, ce qui a été abordé lors de la réunion de Vienne se borne à des promesses qui ne couvrent pas les engagements des Européens pris dans le cadre du PGAC. L’Iran reste donc campé sur sa position et appelle fermement la partie européenne à remplir sa part du contrat, car ces promesses de monts et merveilles ne pourront pas remplacer les engagements que les Européens doivent remplir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV