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L’Iran porte plainte officielle contre les USA auprès de l’ONU

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Une vue du drone-espion américain abattu dans l’espace aérien iranien, le jeudi 20 juin 2019. ©fighterjetsworld.com

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales a annoncé que Téhéran avait remis une plainte écrite aux Nations unies après l’entrée illégale d’un drone-espion américain dans l’espace aérien du pays jeudi dernier.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Gholam Hossein Dehghani, a déclaré qu’après la transgression commise par le drone-espion américain dans l’espace aérien iranien, à laquelle la défense aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a riposté en abattant l’appareil sans pilote américain, le ministère des Affaires étrangères, conformément aux termes de l’article 51 de la Charte des Nations unies, porte plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU et auprès du secrétaire général de l’ONU en personne contre la violation de l'intégrité territoriale iranienne par le drone US.

« Dans ladite lettre à l’adresse de l’ONU, l’Iran a affirmé que dans le cas où les Américains venaient à répéter de tels actes, l’Iran se réserve le droit de défendre ses frontières maritimes et de faire face à toute agression », a souligné le haut diplomate.

Il a par ailleurs ajouté :

« La partie américaine prétend que son drone n’est pas entré dans le ciel iranien, mais elle ne pourra jamais prouver une telle allégation, car il a été abattu sur notre territoire. »

Faisant allusion à la plainte précédente de Téhéran, déposée auprès de la Cour pénale internationale de La Haye, Dehghani a indiqué :

« Après la plainte déposée par Téhéran, la Cour pénale internationale a condamné dans un verdict temporaire les sanctions anti-iraniennes des États-Unis, notamment celles visant les besoins en médicaments et en aliments du pays. Conformément audit verdict, il incombe à cette instance internationale de faciliter les transactions financières, notamment en ce qui concerne les médicaments, mais elle est restée les bras croisés en raison des pressions maximales de Washington. »

« L’Iran défend par ailleurs ses droits légitimes en la matière, par l’intermédiaire du rapporteur de la cour de La Haye », selon le haut diplomate. 

Lire : Des débris de MQ-4C repêchés en Iran

Le jeudi 20 juin, un drone Global Hawk américain a décollé de la base aérienne d’al-Dhafra aux Émirats arabes unis. Il avait pour mission de mener une opération de reconnaissance et d’espionnage destinée à identifier des cibles à abattre sur le territoire iranien. Cependant, le CGRI le surveillait dès son décollage. Sur le chemin du retour, l’aéronef, qui volait à 50 000 pieds d’altitude, a violé l’espace aérien iranien vers 4 h du matin, soit quelques minutes après le dernier avertissement du CGRI alors qu’un avion P-8 l’accompagnait, volant à une altitude de 30 000 pieds. La Défense aérospatiale du CGRI a finalement abattu l’appareil qui a violé l’espace aérien du pays. Les États-Unis prétendent que l’Iran a abattu son drone d’espionnage dans l’espace maritime international, alors que les débris du drone-espion américain ont été repêchés dans les eaux iraniennes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV