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Moscou : il faut indemniser l’Iran pour les dommages causés par les sanctions US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Ryabkov. ©Tasnim News

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères déclare que les pays signataires de l’accord sur le nucléaire iranien devaient établir un mécanisme efficace pour indemniser les dommages financiers résultant du retrait et des sanctions américains, sans quoi, la survie de l'accord serait gravement en danger. 

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Ryabkov a déclaré dans un entretien avec Ria Novosti que l’avenir du plan global d’action conjoint (PGAC) serait imprécis en l’absence d’un mécanisme apte à assurer une indemnisation à l'Iran pour les préjudices causés à l’économie iranienne par le retrait des USA de cet accord et par les sanctions américaines.

Le 8 mai, l’Iran a décidé de suspendre certains de ces engagements pour une période précise de 60 jours en signe de protestation à ce retrait américain de l’accord 5+1. 

Conformément aux articles 26 et 36 du PGAC, l’Iran s'était engagé à vendre en échange du Yellow cake son uranium enrichi, dès que son volume atteindrait les 300 kilogrammes.

De même, l'Iran s’était engagé à vendre son eau lourde chaque fois que son volume de production s'élèverait à 130 kilogrammes.

Cependant Téhéran a décidé à partir de 8 mai de suspendre la vente de son uranium enrichi ainsi que la vente de son eau lourde.

Téhéran a par ailleurs annoncé qu'au terme des 60 jours donnés, l'activité du réacteur d'Arak serait relancée si l’ultimatum posé n’était pas respecté.

Ryabkov a souligné :

 

« Dans le cas où les pays restant dans l’accord nucléaire ne fournissent pas un mécanisme pratique susceptible de payer au moins une partie des dommages financiers issus des sanctions américaines, un mécanisme qui puisse suspendre par exemple une bonne partie des sanctions sur le pétrole iranien, il n’y aura guère de chances pour maintenir le PGAC. »

 

« Nous devons persuader nos homologues iraniens de rester dans l’accord nucléaire et cela implique que les parties iraniennes perçoivent une amélioration effective de leurs relations commerciales et financières avec leurs partenaires », a signalé le haut diplomate russe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV