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Un sénateur russe a réagi à l’information selon laquelle Moscou se serait abstenu de vendre des S-400 à l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles S-400 russes. ©YouTube

Le président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie, Konstantin Kossatchev, a qualifié de « déferlement médiatique », l’information diffusée par Bloomberg, selon laquelle Moscou aurait renoncé à vendre des S-400 à l’Iran, a écrit le journal russe Izvestia.

« Il semble qu’aujourd’hui de tels “déferlements médiatiques” sont souvent utilisés en vue d’examiner la réaction des pays. En principe, moi, je ne m’explique pas sur les informations diffusées par les médias occidentaux, car je suis parfaitement conscient qu’elles font partie d’une campagne de propagande antirusse dont l’objectif est encore inconnu », a précisé le sénateur russe Konstantin Kossatchev.

Le jeudi 30 mai, citant ses sources d’information, Bloomberg a prétendu que la Russie se serait abstenue de vendre des S-400 à l’Iran en vue d’empêcher la montée des tensions dans la région du Moyen-Orient.

Les systèmes de défense antiaérienne S-400 russes sont équipés de missiles à moyenne et à longue portée. Ils sont capables de faire face à toute attaque aérienne. Le S-400 peut intercepter 36 cibles à la fois.

Actuellement, au moins 13 pays, dont l’Algérie, le Vietnam, l’Égypte, l’Irak, le Qatar, le Maroc et l’Arabie saoudite, sont intéressés par l’achat de ces systèmes de missiles russes modernes.

L’Inde, la Chine et la Turquie ont également acheté un certain nombre de ces équipements défensifs.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV