La liaison ferroviaire Khorramchahr-Shalamcheh, longue de 17 kilomètres, a été réalisée en 2011, et le prolongement de cette ligne de chemin de fer entre Shalamcheh et Bassora, sur un tronçon de 32 kilomètres, sera construit sur le territoire irakien.
Actuellement, la liaison ferroviaire Bassora-Karbala est active. Ainsi, en avril 2018, les pèlerins iraniens se sont rendus à la frontière de Shalamcheh et, après avoir accompli le trajet de 32 kilomètres menant au chemin de fer de Bassora, ils ont pris le train pour Karbala.
Avec le parachèvement d’une voie ferrée de 32 km entre Shalamcheh et Bassora et la construction d’un pont de liaison au-dessus du fleuve Arvandroud (Chatt-el-Arab), la liaison ferroviaire entre l’Iran, l’Irak et les pays de l’est de la Méditerranée, via Khorramchahr, sera établie sans interruption. Ainsi une grande évolution dans le domaine du transit et de l’échange de marchandises et de passagers aura lieu.
Le chemin de fer Shalamcheh-Bassora, en tant que liaison ferroviaire la moins coûteuse reliant l’Iran à l’Irak, en plus de ses avantages financiers et économiques pour les deux pays, facilitera le voyage des pèlerins de l’Arbaïn à Karbala.
Selon ce rapport, avec la construction de ce projet de chemin de fer et l’achèvement de la route Shalamcheh-Karbala, le chemin de fer iranien sera relié à l’Irak, puis au port de Lattaquié en Syrie. On prévoit qu’une bonne quantité de marchandises sera envoyée de Syrie vers l’Iran.
Selon le vice-ministre iranien de la Route et de l’Urbanisme, la mise en œuvre du projet de construction du chemin de fer Shalamcheh-Bassora durera deux ans.