La chaîne 13 de la télévision israélienne a rapporté que Tel-Aviv cherchait à lancer une nouvelle guerre contre le Liban.
La chaîne 13 de la télévision israélienne a cependant nuancé son propos, en disant que l’armée israélienne avait peur de s’engager dans une guerre terrestre avec le Liban et qu’aucune guerre ne pouvait être bien menée sans force terrestre.
La chaîne 13 a ajouté : « Le Hezbollah est doté d’une grande puissance militaire. En comparaison de 2006, il a accru ses capacités militaires. »
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La télévision israélienne a cité le général Isaac Brik : « L’armée israélienne ne peut pas entrer dans une guerre effective pour la simple raison qu’elle n’est pas prête pour cela. Les militaires israéliens n’ont pas le moral et notre force dissuasive s’est amoindrie. »
Par ailleurs, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naim Qassem, a rencontré le coordonnateur spécial des Nations unies pour le Liban, Yann Kubis. Cette rencontre a apparemment provoqué la colère de plusieurs responsables du régime sioniste.
La rage des Israéliens a atteint son apogée lorsque Kubis a écrit sur sa page Twitter : « Je suis très reconnaissant d’avoir pu avoir des discussions sérieuses portant sur diverses questions avec le cheikh Naim Qassem, de qui j’ai en plus reçu un livre dont la lecture est indispensable pour moi. »
C’est alors que l’armée israélienne a publié aussi le tweet suivant : « La lecture de la résolution 1701 est indispensable aussi. »
Le site Times of Israel a publié aussi un article intitulé « Israël a été choqué par la rencontre entre le représentant de l’ONU et le responsable du Hezbollah ».
Le site cite ensuite le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères : « Nous avons été choqués et déçus par cet entretien qu’a eu Kubis avec quelqu’un qui menace Israël, le Liban et la région. Nous n’avons pas besoin de lire le livre de Naïm Qassem. »
Avant d’être désigné à ce poste, M. Kubis était le ministre slovaque des Affaires étrangères.