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Nouveau plan US réussira-t-il à stopper l'offensive fulgurant Syrie-Russie contre Idlib?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles Tow et Kornet ont été livrés par les USA aux terroristes opérant en Syrie. (Photo d'illustration)

En 2017, la Russie et la Syrie allaient en finir avec les terroristes à Idlib. Un plan turco-américain les en a empêchés. Cette fois aussi les Américains tentent de refaire le coup. Mais le nouveau plan US réussira-t-il à stopper l'offensive fulgurant Syrie-Russie contre Idlib? 

« En livrant des missiles Kornet et Tow aux terroristes opérant en Syrie, les États-Unis cherchent à mettre ce pays dans une guerre d’usure », a averti le website d’information syrien, Qasioun qui ajoute : "Depuis deux semaines, les réseaux sociaux liés aux éléments terroristes, diffusent des photos montrant des véhicules blindés de l’armée syrienne visés par des missiles de fabrication russe Kornet et Tow. Parallèlement à l'acheminement des armes en direction des terroristes, Washington s’efforce de faire stopper les opérations de l’armée syrienne et de ses alliés qui vise à en finir avec les terroristes à Idlib. En effet, les Américains chercheraient à bloquer tout comme en 2017 une offensive d'envergure syro-russo-iranienne qui déboucherait sur la libération d'Idlib. Surtout que la Turquie a fini par céder et ne semble plus s'opposer aux opérations de l'armée syrienne et de ses alliés". 

Le représentant des États-Unis au Conseil de sécurité Jonathan Cohen vient d'ailleurs de demander une trêve dans le nord de la Syrie, prétendant que « les opérations militaires à Idlib feraient rebondir le terrorisme », un prétexte qui ne vise qu'à contrer l'action militaire à Idlib. Face à l'offensive d'envergure des forces syriennes et leurs alliés,  Hama et Alep font la cible des attaques d’artillerie des terroristes. Des maisons à as-Suqaylabiyah dans la banlieue de Hama ont été ainsi  attaquées, vendredi 17 mai. 

Sur fond de ces tentatives, les Américains ressortent des placards, le vieux scénario de l'attaque chimique. D'ailleurs, Moscou a mis en garde dans un communiqué contre des nouvelles tentatives du Front al-Nosra d’utiliser des matières chimiques à Idlib.  Selon le communiqué du ministère russe de la Défense diffusé par Sputnik, al-Nosra entend monter un film dans lequel il mettra en scène une ou plusieurs attaques chimiques de l’aviation  russe contre des civils syriens.

Mais l'armée syrienne et son allié russe vont-ils finir par stopper l'opération de la libération d'Idlib comme en 2017? Rien n'est moins sûr. 

Le représentant de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU Vasily Nebenzya, qui a critiqué le parti pris américain en faveur des groupes terroristes, a rappelé aussi que les civils à Hama et à Alep faisaient régulièrement l’objet d’attaques au missile des terroristes. Pire, la Russie se sent cette fois directement visée par des attaques au drones qui se multiplient contre sa base aérienne à Hmeimim. 

« Les terroristes ont mené des attaques au drone et au missile contre la base aérienne de Hmeimim, ce qui nous a conduit à intensifier nos opérations contre eux. Nous ne menons aucune opération militaire contre des cibles civiles. Notre objectif est la lutte contre le terrorisme », a fait remarquer Vasily Nebenzya qui n'a pas oublié d'évoquer aussi la situation à Deir ez-Zor et dans le camp des réfugiés à al-Rukban. 

« Des hommes armés empêchent les civils de fuir le camp de réfugiés d’al-Rukban pour se sauver des mains des terroristes. Cependant on n’entend rien sur la situation catastrophique des civils qui vivent dans ce camp », a-t-il déploré. Le représentant de la Russie au Conseil de sécurité a aussi évoqué des milliers de frappes aériennes de la coalition US contre Raqqa, des frappes qui ont coûté la vie à des milliers de civils en détruisant aussi massivement les infrastructures de la ville. A Idlib, ni la Russie ni l'armée syrienne ne lâcheront plus la prise car il s'agit cette fois d'en finir avec une abcès, note un analyste à Téhéran. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV