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«Dialoguer avec les USA, une solution empoisonnée» (Leader de la Révolution islamique)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamebei, a accordé une audience à des responsables de l’Ordre islamique, le mardi 14 mai 2019, à Téhéran. ©Leader.ir

« Il n’y aura aucune guerre ; la résistance reste l’option définitive du peuple iranien face aux États-Unis », affirme le Leader de la Révolution islamique.

Lors d’une audience accordée à des responsables de l’ordre islamique, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a affirmé qu’il n’y aura pas de guerre ni renégociation avec les Américains.

« La meilleure option du peuple iranien est la résistance face aux États-Unis et dans ce face-à-face, ce sont les États-Unis qui finiront par faire machine arrière », a précisé l’Ayatollah Khamenei.

« Cette confrontation n’est pas militaire ; car il n’est pas établi qu’une guerre sera déclenchée. Personne ne cherche la guerre, ni nous ni eux. Ils savent bien qu’ils n’auraient aucun intérêt à déclencher une guerre. Cette confrontation est celle des volontés, et notre volonté est bien plus ferme que la leur. Car la volonté iranienne est basée sur la foi en Dieu. »

Ailleurs dans ses propos, le Leader a expliqué pourquoi il n’est guère recommandé de négocier avec les États-Unis :

« Toute négociation avec les Etats-Unis est comme du poison. Et ce poison est doublement mortifère tant que l'administration actuelle sera au pouvoir à Washington. »

Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, les Américains, loin de vouloir respecter les principes du dialogue d'égale à égale cherchent à dépouiller l'Iran de ses cartes.

« Ils proposent de négocier nos capacités de défense : “Négocions votre arsenal défensif, discutons-en! Les Américains nous diront : Pourquoi fabriquez-vous des missiles de telle ou telle portée ? Réduisez la portée [de vos missiles].....Et quel leur objectif? Les Américains cherchent à nous priver de nos moyens de riposte et à nous frapper sans que nous puissions leur répondre.” Eh bien, ça va de soi qu’aucun Iranien, quelle que soit sa tendance politique, n’acceptera de négocier ou mieux dire de céder ses moyens de défense, ses points forts. Les Américains veulent aussi négocier d'autres points, genre "notre profondeur stratégique". Or de telles négociations reviennent tout bonnement à ce que nous renoncions à cette profondeur stratégique qui nous est vitale. »

 

L’Ayatollah Khamenei a ajouté :

« Il n’y a nul doute que l’hostilité américaine, dont on a été témoin depuis les premiers jours de la Révolution islamique, a adopté aujourd’hui un caractère très évident. Cette hostilité a toujours existé auparavant, mais elle n’a jamais été aussi explicite qu’aujourd’hui. Aujourd’hui ils le montrent clairement et se permettent de nous menacer clairement. Mais n'oubliez pas : quiconque menace à haute voix, sa puissance réelle n’est pas à la hauteur de sa voix. »

« Ils [les responsables américains] respectent les intérêts du régime israélien, plus que tout autre État. Ce sont les sionistes qui ont une mainmise sur beaucoup d’affaires [aux États-Unis]. Les Américains ont besoin de faire du bruit. Ils disent que leur comportement a changé [celui de] l’Iran ! Eh bien oui, ils ont quelque part raison ; en ce sens que la haine du peuple iranien envers l’Amérique est 10 fois plus grande qu’auparavant. Ce changement, on peut le constater dans le fait que leur objectif de porter atteinte aux intérêts de la RII devient chaque jour de plus en plus inaccessible. Ce changement, on peut aussi le constater dans le fait que la volonté de notre jeune génération pour préserver les lignes directrices du pays a augmenté, tout comme la vigilance de nos forces sécuritaires et militaires. »

« Regardez combien les ennemis se trompent dans leur évaluation de la situation. Leur président dit : il y a une manifestation tous les vendredis à Téhéran contre l’ordre au pouvoir. Alors que premièrement, il ne s’agit pas de vendredis, mais de samedis ; et deuxièmement, c’est à Paris et pas à Téhéran. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV