Dans un contexte tendu avec Moscou, l’Alliance atlantique avec les États-Unis en tête a mis à l’ordre du jour de différents projets pour renforcer leurs bases militaires dans le territoire de leurs alliés en Europe de l’Est. À l’heure actuelle, les membres de l’organisation occidentale ont déployé des centaines d’effectifs militaires en Roumanie et en Moldavie pour prévenir ce qu’ils appellent le danger de "l’invasion éventuelle de la Russie".
Les membres de l’OTAN ont fait part de la fortification de leurs bases militaires à la frontière avec la Moldavie et le déploiement des avions de combat F-16C Falcon sur le territoire roumain.
Selon le rapport publié sur le site web UA Wire, les forces aériennes américaines en Europe ont annoncé que des avions de combat F-16C Falcon avaient quitté la base aéronavale de Fort Worth au Texas pour participer à des exercices communs avec des MiG-21 roumains dans le cadre de l’Operation Atlantic Resolve. Les États-Unis et leurs alliés prétendent que l’exercice commun visait à renforcer les positions défensives en Europe de l’Est dans le sens des objectifs dissuasifs dans la région.
Selon les autorités roumaines, la présence de l’armée de l’air américaine permettrait de dissuader toute agression éventuelle.
« Nous avons notre voisin, ami, du côté est, qui exerce parfois beaucoup de pression, non seulement sur notre pays, mais sur tout le flanc oriental de l’OTAN », a déclaré le représentant des forces armées roumaines, le commandant Cosmin Tanase.
252 soldats américains et 12 chasseurs F-16C ont été transférés dans la base aérienne de l’armée de l’air roumaine, Basen, près de Campia Turzii. Les partenaires américains prévoient également d’investir 40 millions de dollars dans la construction d’une nouvelle base aérienne sur le territoire roumain.
Le commandement européen des États-Unis (EUCOM) a annoncé qu’en été 2019, les États-Unis déploieraient un système de défense antimissile THAAD en Roumanie à la demande de l’OTAN.
En riposte aux agissements militaires de l’OTAN non-loin de ses frontières, la Russie a fait part du développement du système avancé S-500, en confirmant que le successeur des systèmes de défense antiaérienne S-300 et S-400, était à son étape finale.
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Auparavant, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgu, a indiqué que la livraison des systèmes S-500 à l'armée russe débuterait en 2020. Selon le type de missile dont il est équipé, le système pourra abattre simultanément plusieurs cibles jusqu’à une portée de 600 km.
Maintenant, les experts américains, européens et israéliens s’inquiètent des derniers missiles sol-air à haute performance russes, tels que les systèmes S-300, S-400 et S-500. Ils croient que les engins russes pourraient rendre le ciel trop dangereux. Ils craignent également que les anciens avions de quatrième génération de l’ère de la guerre froide tels que le F-15 ne subissent des pertes écrasantes, même si des avions furtifs de cinquième génération comme le F-35 peuvent survivre.