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Bolton est décidé à convaincre Trump d'attaquer l'Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires iraniens participent à une manœuvre marquant la Journée nationale du golfe Persique dans le détroit d'Hormuz, le 30 avril 2019. ©AFP

Les États-Unis durcissent leurs pressions contre l’Iran dans le cadre de leurs sanctions unilatérales. John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis parle d’attaque militaire et les Américains continuent pendant ce temps à se coordonner avec le CGRI pour pouvoir traverser le détroit d’Hormuz tout en n’osant interdire la libre navigation des navires iraniens dans les autres mers. La Chine, la Turquie et quelques autres États n’ont prêté nulle attention aux sanctions américaines ayant visé le secteur pétrolier iranien et continuent de commercer avec l’Iran qui a trouvé « un marché gris » pour pouvoir vendre le brut.

Dans ce droit fil, la chaîne de télévision al-Mayadeen a publié un article sur son site web : « Dans le cadre de ses collaborations avec Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et pour convaincre le Pentagone et Donald Trump de s’engager dans une action militaire contre l’Iran, John Bolton a commencé à utiliser des rapports et des renseignements non authentiques sur "les agissements de l’Iran contre les intérêts des États-Unis". Mais, l’Iran, fier de ses capacités de contournement des sanctions et même par le biais des « pires options », ne se laisse pas influencer par cette guerre psychologique venant de ses ennemis ».

Dans la foulée, le quotidien américain The Wall Street Journal a publié un article faisant croire que l’Iran a pris pour cible les forces et les intérêts terrestres et maritimes des Américains en Irak et en Syrie.

Cette actualité a été reprise par le New York Times qui précise quant à lui que ces informations ne sont pas fondées, car il n’y a aucune preuve authentique.

« Les troupes américaines sont en état d’alerte pour des raisons de précaution », ajoute le journal.  

Enfin, selon le site web Axios, les rapports de Bolton s’appuient sur des renseignements fournis par les Israéliens.

 

Le journal libanais explique : « Il semble bien que les tentatives de John Bolton s’inscrivent dans le cadre de ce que le ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de "plan initié par B.Netanyahu, M. ben Salmane et M.ben Zayed pour pousser Washington à lancer une agression militaire contre l’Iran". Ces trois personnes, plus Mike Pompeo et Mike Pence, collaborent et fabriquent des documents factices afin de mettre sous pression Donald Trump et le Pentagone. En réalité, les menaces des États-Unis et le déploiement de leur porte-avions dans le golfe Persique ne changent en rien les équations en cours. D’où le récent commentaire du porte-parole du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne qui a comparé à « un spectacle » le déploiement du porte-avions américain dans le golfe Persique. Tout comme Zarif qui a affirmé que l’Iran était actuellement en mesure de vendre son pétrole et de préserver son économie.

Les États-Unis durcissent leurs pressions contre l’Iran, John Bolton évoque le concept d’une attaque militaire et les Américains continuent de faire les coordinations nécessaires avec le Corps des gardiens de la Révolution islamique pour la traversée du détroit d’Hormuz. Et ils n’osent interdire la libre navigation des navires et des pétroliers iraniens dans les mers et les océans. En plus, la Chine, la Turquie et certains d’autres États ne font aucun cas des sanctions des États-Unis visant le secteur pétrolier de la République islamique d’Iran et celle-ci a trouvé un marché gris pour vendre son brut ».

Al-Mayadeen indique aussi que l’Iran a renforcé ses capacités de contre-attaque et qu’il est parfaitement en mesure de vaincre ses ennemis comme l’a précisé, rappelle le journal, le commandant en chef du CGRI.

« L’Iran essaie d’empêcher le déclenchement d’une guerre. Or, il est habitué aux guerres psychologiques comme celle qu’a initiée John Bolton à son encontre tout récemment. Il attend en fait patiemment en scrutant les évolutions et il engagera les mesures nécessaires dès que le Pentagone se lancera dans une action militaire », conclut le journal libanais.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV