Il y a quelques jours, le président Macron recevait à l'Elysée, une délégation des FDS, ces supplétifs agissant pour le compte des USA sur le sol syrien. Macron promettait à ces derniers, soutien et assistance militaires. Les analystes ont vu à travers ces propos qui ont suscité la colère d'Ankara lui fournissant prétexte à renforcer son action militaire dans le nord syrien, la réponse de la France à l'appel de Washington. Ce dernier demandant que ses alliés restent en Syrie en attendant que l'heure de la confrontation USA/Damas arrive. On doute évidemment de quel côté se placera la France. Le projet d'attentat visant les policiers que les forces de l'ordre disent avoir déjoué, impliquerait aussi des « terroristes » sur le point de partir pour la Syrie.
Alors deux conclusions : le mouvement anti-capitaliste en France ne saurait se poursuivre sans remettre en cause la sécurité nationale française ou ce qui revient au même les protestataires s'ils ne cessent de protester sont complices des « terroristes » et la deuxième conclusion : la France n'a d'autre choix que de rester militairement engagée en Syrie et au-delà, dans le Moyen-Orient.
En France, plusieurs individus soupçonnés de préparer un attentat contre les forces de l'ordre ont en effet été interpellés fin de la semaine dernière.
Selon BFMTV et CNews qui disent se référer au parquet de Paris, la police française a interpellé plusieurs individus dont un mineur, soupçonnés de préparer un attentat contre les forces de l'ordre.
« Les interpellations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 1er février du chef d’association de malfaiteurs terroriste criminelle », rapporte Reuters en Français.
« Cette enquête, confiée à la DGSI, met en cause des individus soupçonnés de préparer un passage à l'acte violent, à brève échéance, susceptible de viser les forces de sécurité », précise le média.
« Nous avions des indications suffisamment significatives pour redouter un attentat important », a affirmé ce lundi 29 avril le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
En décembre 2018, un dénommé Chérif Chekatt a tiré sur des personnes se trouvant sur le marché de Noël à Strasbourg. 5 personnes ont été tuées et au moins 13 autres ont été blessées lors de cette fusillade. Quelques jours plus tard, l’Amaq a annoncé que Chérif Chekatt était l’un des éléments du groupe terroriste Daech.
Il y a presque un mois, le président français Emmanuel Macron avait reconnu lui-même que malgré la fin du califat de Daech en Syrie, la menace terroriste était bien présente sur le sol français.