Les éléments du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham ont renforcé la surveillance des points de passage dans les zones sous leur contrôle afin d’empêcher tout transfert de pétrole vers les régions contrôlées par le gouvernement syrien.
Dans une dernière mesure de provocation, les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham ont renforcé le contrôle sur le passage d’al-Eiss, situé dans le rif sud d’Alep, a rapporté le journal arabe Raï al-Youm.
Les régions contrôlées par Damas sont encerclées par les États-Unis ou leurs alliés. Ces derniers ont également imposé un embargo pétrolier à la Syrie. Cette situation a entraîné une pénurie de carburant dans le pays.
Selon Raï al-Youm, les longues files d’attente dans les stations-service des villes syriennes, en particulier à Damas, sont devenues la norme.
Alors que la Syrie a besoin quotidiennement de 4,5 millions de litres d’essence, de 6 millions de litres de gazole et de 200 tonnes de gaz, le ministère syrien du Pétrole cité par le journal Al-Watan a déclaré que depuis le 15 octobre dernier, aucun pétrolier n’a pu entrer dans les eaux syriennes à cause des sanctions imposées par Washington.
La production pétrolière de la Syrie n’est pas suffisante pour répondre aux besoins de la population. Elle produit 124 000 barils par jour (bpj) alors que le pays requiert 136 000 bpj de pétrole brut.
Dans cette situation, le Liban a joué un rôle majeur en aidant le peuple syrien, gravement touché par la crise actuelle du carburant et les sanctions sévères imposées par les pays occidentaux.
Bien que menacé de sanctions s’il aidait de quelque façon que ce soit Damas, le gouvernement libanais a décidé de venir au secours du peuple syrien en fournissant le carburant dont il avait tant besoin dans le cadre d’un accord avec les autorités syriennes.
Cette décision du gouvernement libanais intervient à un moment où la Syrie fait face à la pire crise de son histoire en matière de carburant.