Les Yéménites n'ont pas fini de surprendre leurs agresseurs. Après leurs drones et missiles qui ont considérablement changé la donne sur les terrains de combat, les Yéménites vont dévoiler une nouvelle arme de dissuasion fabriquée, elle aussi, localement, malgré la guerre et les restrictions.
Des sources yéménites ont fait part du succès d'une opération de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen contre les positions des militaires saoudiens à Najran, Asir et Jizan.
La chaîne d’information yéménite Al-Masirah a annoncé, citant des sources sur le terrain, que l’artillerie de l’armée et d’Ansarallah a mené des attaques contre les positions de la coalition dirigée par Riyad au point de passage d’Alab à Asir et à Musharraf à Jizan.
Une source militaire a, par ailleurs, fait part d’une autre opération à l’issue de laquelle les militaires saoudiens ont été chassés d’une base à Najran.
Les combattants yéménites poursuivent vaillamment leur lutte contre les agresseurs. Après leurs drones et missiles qui ont considérablement changé la donne sur les terrains de combat, les Yéménites vont dévoiler une nouvelle arme de dissuasion fabriquée, elle aussi, localement, malgré la guerre et les restrictions.
Le porte-parole des forces armées, le général de brigade Yahya Sarii, a annoncé, dans un tweet, qu’une nouvelle arme de dissuasion entrerait bientôt sur la scène de combats.
« Simultanément au premier anniversaire de la mort en martyr de Saleh al-Samad, ex-président du Conseil politique suprême du Yémen, et sur fond de la promesse faite par le chef d’Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, les forces armées yéménites mettront en scène, ce mardi 16 avril, lors d’une conférence de presse, leur nouvelle arme de dissuasion », a tweeté le général Yahya Sarii, rappelant que l’arme a été testée avec succès et utilisée dans quelques opérations comme le montrent des images et vidéos.
Les forces de la Résistance yéménite dévoilent régulièrement des armes fabriquées par les spécialistes yéménites malgré la guerre et les restrictions.
Les Yéménites ne luttent pas seulement contre les agresseurs saoudo-émiratis et leurs mercenaires soudanais, mais aussi contre les États-Unis, Israël, la Grande-Bretagne et la France qui fournissent à ces derniers des armes et des équipements militaires. Et qui plus est, ces Occidentaux n’ont nulle honte de leur implication dans les crimes saoudiens.
Récemment, les autorités françaises ont parlé, sans une quelconque retenue, de la vente d’armes françaises à des partenaires qui, prétendent-elles, sont au service de la lutte antiterrorisme.
Le rapport d’une enquête effectuée conjointement par la cellule d’investigation de Radio France et l’ONG Disclose, révèle l’usage d’armement français par la coalition saoudienne pour mener la guerre contre le Yémen voire faire feu sur des zones civiles.
Chars Leclerc, obus flèche, Mirage 2000-9, radar Cobra, blindés Aravis, hélicoptères Cougar et Dauphin, canon Caesar, tous de fabrication française, ont été vendus en 2018 à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes qui dirigent une coalition constituée de plusieurs pays arabes en campagne contre le Yémen.
Le rapport indique également qu’au moins 129 mortiers Caesar doivent être mis à la disposition de Riyad d’ici 2023.
Les journalistes qui ont participé à l’investigation affirment qu’un navire de guerre et un navire lance-missile, tous deux fabriqués en France, ont contribué au blocus du Yémen.
Or, l’Arabie saoudite n’est pas cet élève intelligent que les maîtres attendent ! Les Saoudiens ne peuvent pas utiliser, comme il faut, les armes dont ils disposent. L’autre revers de la monnaie: les armes vendues au royaume ne fonctionnent pas bien. Le 8 avril dernier, le porte-parole de la « coalition », le colonel Turki al-Maliki, a annoncé qu’un drone en provenance du Yémen avait été abattu par la défense aérienne saoudienne alors qu’il se dirigeait vers la région d’Asir, dans le sud du Royaume.
L’officier saoudien a précisé que le drone avait été abattu avant d’atteindre sa cible. Une source militaire a même précisé qu’une batterie de défense aérienne Patriot avait été actionnée.
Le problème est que les images de l’épave de l’appareil abattu montraient qu’il ne s’agissait pas d’un Qasef-1 yéménite mais d’un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] CH-4B d’origine chinoise… comme ceux qui sont en dotation au sein de la Royal Saudi Air Force.