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Assad à al-Fayad : seuls les peuples de la région peuvent décider de leur sort

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien Bachar al-Assad (à droite) rencontre le conseiller irakien pour la sécurité nationale, Faleh al-Fayad, à Damas, en Syrie, le 14 avril 2019. ©SANA

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que le sort du Moyen-Orient ne peut être décidé que par les États de la région et non par des pays étrangers, ajoutant que cela ne dépend pas du degré de gravité de crise régionale.

« Le destin de la région ne devrait être déterminé que par les peuples de la région, peu importe l’ampleur des défis à relever », a déclaré Assad lors d’une réunion avec le conseiller à la sécurité nationale irakienne, Faleh al-Fayad, à Damas dimanche.

Le dirigeant syrien a ensuite souligné que la promotion des relations bilatérales entre la Syrie et l’Irak servirait les intérêts de ces deux pays frères et qu’elle contribuerait aussi à l’élimination complète du terrorisme.

Le président syrien a en outre souligné que Damas et Bagdad devaient préserver leur souveraineté et leur indépendance quoi qu’il arrive au niveau régional ou international, faisant ainsi allusion aux projets de démantèlement des territoires syrien et irakien que poursuivent certaines puissances étrangères, malheureusement aidées par leurs alliés régionaux.

Fayad, pour sa part, a déclaré que l’Irak considère que la victoire de la Syrie sur le terrorisme est aussi la sienne et que toute réalisation militaire irakienne est aussi dans l’intérêt de la stabilité syrienne.

L’Irak et la Syrie ont récemment discuté de l’ouverture des points de passage frontaliers entre les deux pays ainsi que de tentatives d’anéantir les poches restantes du groupe terroriste Daech à la frontière entre les deux pays.

La Syrie souffre d’une guerre soutenue depuis l’étranger depuis mars 2011. Le gouvernement a déclaré à maintes reprises que le régime israélien et ses alliés occidentaux et régionaux aidaient les groupes terroristes à faire des ravages dans le pays.

L’ancien Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a quant à lui annoncé le 9 décembre 2017 la fin des opérations militaires contre Daech dans son pays.

Le 10 juillet de cette année, il avait officiellement proclamé la victoire sur Daech dans la ville stratégique de Mossoul au nord du pays, ville qui constituait le principal bastion urbain du groupe terroriste en Irak.

La libération des terres irakiennes s’est faite, rappelons-le, par les soldats de l’armée et les combattants des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV