TV

Communiqué sans précédent de l’état-major de l’armée irakienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine d’Ain al-Asad en Irak. (Archives)

Des informations se succèdent ces derniers jours sur un redéploiement des troupes US à l’ouest de l’Irak, non loin des frontières syriennes où les USA cherchent, du mieux qu’ils peuvent, à couper tout prolongement entre la Syrie et l’Irak. Une question se pose : les Américains peuvent-ils couper comme ils le prétendent l’axe syro-irakien ? 

Ce n’est pas une mince affaire. Alors que le projet de loi sur le retrait des troupes US est discuté au Parlement, des voix officielles commencent à remettre en cause la présence militaire US à Ain al-Asad. 

Le commandement de l’état-major interarmées des forces irakiennes a annoncé, dans un communiqué, le contrôle total de l’État irakien sur la base en question.

Le communiqué affirme : « La base d’Ain al-Asad est une grande base militaire irakienne construite dans les années 80. Cette base aérienne abrite actuellement une partie de la 7e division d’infanterie et des unités de logistique des forces irakiennes. Les délégations étrangères chargées de la formation et du soutien aérien et en renseignement se trouvent aussi sur cette base. » 

Et le communiqué d’ajouter : « Ce sont les forces armées irakiennes qui sont en charge de protéger cette base et ses installations ainsi que toute entrée et sortie de la base. La 7e division d’infanterie de l’armée irakienne contrôle toute entrée et sortie des convois de la coalition qui ne peuvent avoir lieu sans le feu vert du commandement de l’état-major de l’armée. Toute information affirmant le contraire est fausse et dénuée de sens. »

Les analystes politiques relèvent le caractère sans précédent de ce communiqué depuis l’invasion du pays par l’armée américaine en 2003. Certains analystes y voient même les prémices des tensions qui risquent de pousser les USA à quitter l’Irak.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV