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Le chef du CentCom en appelle à la médiation de Bagdad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président irakien, Barham Salih (D) reçoit le commandant du CENTCOM, Kenneth McKenzie (G) à Bagdad, le 9 avril 2019. ©Ina.iq

Le commandant du CENTCOM, qualifié par l’Iran de terroriste, a rencontré ce mardi 9 avril à Bagdad le président irakien. Cette rencontre a eu lieu après de violentes mises en garde lancées par l'Iran à l'adresse des forces militaires US déployées dans la région.  

Le bureau présidentiel irakien a annoncé dans un communiqué que le général Kenneth McKenzie et Barham Salih ont mis au point les dernières évolutions politiques et sécuritaires aux niveaux régional et international.

Lors de ce tête-à-tête le président irakien a souligné "l'importance de consolider la sécurité  régional et la nécessité que représente toute initiative destinée à éviter l'escalade dans la région" : "C'est ainsi que nous sommes à mêmes de renforcer la sécurité aux niveaux régional et international, a dit le président irakien, cité par al-Sumaria. Mais Barham Salih est allé aussi de son conseil au général américain en renvoyer ce dernier à la thématique de la reconstruction car après tout la présence militaire US en Irak ne peut définitivement se réduire à un déploiement armé et qu'il faut que les Etats-Unis participent aussi à la reconstruction : " Il faudrait redoubler d’efforts pour reconstruire les zones libérées du joug des terroristes".

Le général américain a également prétendu que les États-Unis continueraient à "soutenir les forces irakiennes pour éliminer le terrorisme". Le secrétaire d'État américain a annoncé ce lundi 8 avril inscrire le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), une des composantes des forces armées iraniennes, sur la liste noire des États-Unis.

En riposte à cette décision américaine, l'Iran a mis sur sa liste noire aussi les forces américaines déployées en Asie de l'Ouest. Dans la foulée, « les Américains ont intensifié les mesures de sécurité autour des casernes et des aérodromes. Des avions d’espionnage ont simultanément survolé autour de ces bases malgré la présence des appareils irakiennes », c’est ce qu’a affirmé un responsable irakien. Et de poursuivre : «  On ne peut pas nier le lien entre le renforcement des mesures de sécurité autour des sites US en Irak et la crainte qu'ont les Américains des impacts de la décision de Trump ».

Les groupes et les responsables irakiens ont montré de nombreuses réactions face à cette décision du département d'État US. La coalition al-Fath de Hadi Ameri (issue des Hachd al-Chaabi) a qualifié de "stupides" cette décision de Trump. Misaq al-Hamidi, député du bloc parlementaire de Fath (proche des Hachd al-Chaabi) a également estimé que cette décision américaine était une intervention flagrante dans les affaires intérieures des nations.

En réaction à cette action des États-Unis, le Premier ministre irakien, Adel Abdel-Mehdi a de son côté affirmé que la nouvelle démarche US laisserait des traces négatives sur l'Irak et sur toute la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV