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Le Venezuela, victime d'une invasion multilatérale US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 29 janvier 2019, Nicolas Maduro s’était exprimé devant des militaires, dans l’État de l’Aragua. ©AFP

Selon la vice-présidente du Venezuela Delsey Rodriguez, son pays a été victime de l’invasion multilatérale des États-Unis.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, Delsey Rodriguez a souligné que « le Venezuela se trouve aujourd’hui dans une période particulière, car il a été victime d’une invasion multilatérale américaine ».

Elle qui s’est rendue à Moscou pour rencontrer les autorités russes, a ajouté : « Eu égard à la situation actuelle, nous avons des moyens pour développer nos coopérations. »

Elle a déclaré que Caracas avait l’intention de donner de l’essor à ses relations avec Moscou.

La visite de la vice-présidente vénézuélienne en Russie intervient alors que Moscou et Pékin ont opposé leur veto, le jeudi 28 février, à un projet de résolution de l’ONU rédigé par les États-Unis appelant à la tenue d’une élection présidentielle au Venezuela.

Le texte, qui réclamait également que « l’aide humanitaire » puisse être livrée au Venezuela malgré le refus du président Nicolas Maduro, a recueilli les neuf voix nécessaires à son adoption, ce qui a contraint Moscou et Pékin à y opposer leur veto pour le bloquer.

L’ambassadeur russe aux Nations unies, Vassili Nebenzia, a expliqué que l’adoption d’une telle résolution puisse servir à préparer une « vraie intervention [militaire, NDLR], pas humanitaire ».

L’Afrique du Sud a aussi voté contre le projet de résolution.

Selon une autre dépêche, le président brésilien Jair Bolsonaro, que l’on qualifie de « Trump du Brésil », est attendu en Israël.

Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, et le chef de l’opposition du Venezuela, Juan Guaido, lors d’une déclaration conjointe à Brasilia, au Brésil, le 28 février. ©AP

Cinq jours après avoir échoué à faire entrer au Venezuela une « aide humanitaire » envoyée par Washington dans l’espoir de fragiliser, voire de faire tomber Nicolas Maduro, le chef de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido était reçu par Jair Bolsonaro. Le président brésilien, heureux de pouvoir s’afficher avec l’homme qui, espère-t-il, en finira avec l’époque chaviste, a assuré au jeune président de l’Assemblée nationale vénézuélienne que le Brésil n’économiserait pas ses efforts pour l’aider à renverser le gouvernement de Nicolas Maduro, en lui proposant la tenue d’élections « transparentes » et « fiables ».

Et maintenant, le président brésilien Jair Bolsonaro doit se rendre en Israël en mars, a annoncé jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.

Jair Bolsonaro est attendu le 31 mars en Israël pour une visite de quatre jours, d’après le ministère israélien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, proche allié de M. Bolsonaro, s’était rendu au Brésil en décembre dernier, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du président.

D’après les médias israéliens, la visite de M. Bolsonaro, qui intervient avant les élections israéliennes du 9 avril alors que M. Netanyahu cherche à être réélu, pourrait avoir pour but d’annoncer le transfert de l’ambassade du Brésil à Qods.

En janvier, M. Bolsonaro avait confirmé que le Brésil transférerait son ambassade à Qods, sans toutefois fixer de date. Les États-Unis ont quant à eux déjà procédé au transfert de leur ambassade à Qods et Netanyahu considère ce gendre de décisions comme une victoire de sa politique étrangère.

Les Palestiniens voient en Qods-Est la capitale de leur futur État et une grande partie de la communauté internationale considère Qods-Est comme un territoire palestinien occupé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV