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Israël: impuissant face au pouvoir dissuasif de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. (Photo à titre d'illustration de Fars News)

« Aussi bien dans l’est de la Méditerranée que dans la région de l’Asie de l’Ouest, les évolutions en cours et les rapports qui traitent ces évolutions laissent attendre le déclin politique de Benjamin Netanyahu suivi d’un anéantissement du régime israélien », écrit le journal libanais Al-Binaa.

« L’arme de mensonge de Netanyahu et les surprises dissuasives de l’axe de la Résistance » est le titre d’un article, signé Mohammed Sadeq al-Hosseini, dans lequel le journal libanais traite le tapage mensonger du régime israélien sur son industrie militaire et la puissance dissuasive de l’axe de la Résistance face à ce régime.

« Au cours d’une visite dans une base navale de Haïfa, le Premier ministre israélien relatait récemment ce que lui aurait dicté la Compagnie d’industrie militaire aérienne Rafael. La compagnie ayant prétendu, il y a quelques semaines, avoir produit une arme capable de détruire les radars et les fortifications de l’ennemi sous l'appellation de “ROCKS”. 

Pouvant être tiré depuis terre, mer et air, la nouvelle arme israélienne de la compagnie Rafael, à laquelle les médias affiliés aux Renseignements militaires israéliens ont donné le nom de “tueur de S-300” et “tueur de S-400”, a été présentée dans une vidéo le 22 février dans le cadre d’une exposition à Bangalore au sud-ouest de l’Inde. »

L’auteur de l’article cite ensuite plusieurs raisons qui prouvent que la nouvelle arme israélienne n’est pas à même de représenter une véritable menace pour les positions et les installations de l’armée syrienne et ses alliés, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran.

« Vadim Koziouline, professeur à l’Académie des sciences militaires russes, l’a bien expliqué ; il s’agit juste d’un drone, le “Mini Harpy”.

Cet avion de reconnaissance ne peut transporter que huit kilogrammes de matière explosive. Comment pourrait-on détruire avec une quantité minime d’explosifs des fortifications sous-terraines, des stations radars ou des plateformes de lancement de missile sol-air ?

En fait, la vidéo diffusée à l’expo de Bangalore montre de la meilleure manière l’usage limité de cette arme. Sur les images, l’on voit que la cible est un MZKT 7930, un tracteur d’artillerie fabriqué en Biélorussie et utilisé comme lanceur de missiles.

La règle exige que ces lance-missiles ne soient pas exposés en plein air, lorsqu’ils transportent à leur bord des missiles de défense aérienne ou les missiles à moyenne portée Iskander, par mesure de précaution et pour éviter les drones de reconnaissance.

Ces plateformes de lancement de missile font effectivement partie des systèmes de défense endo-atmosphérique qui agissent en coordination avec les unités d’interception et de brouillage électronique censés se protéger ainsi des menaces de missiles ou d’avions ennemis, venant d’Israël, des États-Unis ou des pays de l’OTAN dans l’arrière-cour de la Russie. »

Citant le professeur Vadim Koziouline de l’Académie des sciences militaires de Russie, le journal Al-Binna fait ensuite allusion à un système de guerre électronique russe très avancé, le Krasukha, qui, à la différence de la nouvelle arme russe, offre des capacités exceptionnelles :

« Le Krasukha est conçu pour la guerre électronique. Équipé de radar d'acquisition et de surveillance terrestre et de système de détection et de commandement aéroporté, le Krasukha est aussi capable de brouiller le fonctionnement des satellites en mission OTB (orbite terrestre basse). Il est également capable d’intercepter des systèmes électroniques à une distance de 300 kilomètres. »

L’article ne manque pas, non plus, de parler d’un système radar iranien profitant d’une technologie dernier cri : le radar Meeraj.

« Avec une portée de 450 kilomètres, Meeraj est capable d’observer et d’intercepter à la fois 200 cibles aériennes, pour transférer ensuite les données au système de défense aérien Bavar-373. Et une fois les cibles repérées, les Iraniens seront capables de les détruire à coups de missile Sayyad-4 depuis les lanceurs lourds de type Zafar, de fabrication nationale. »

D’après le journal Al-Binaa, les vantardises dans l’air de Netanyahu lors de sa visite dans une base militaire à Haïfa s’expliquent plutôt par la panique que toutes ces armes de guerre électroniques ont provoquée en lui ; peu importe qu’une partie de ces armes soit utilisée ou non par la Russie ou ses alliés en Syrie. Quoi qu’il en soit, l’auteur de l’article juge très significatifs les propos du secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, l’amiral Ali Chamkhani, qui faisait part, tout récemment, d’un bond en avant du pouvoir de dissuasion de la Résistance.

« Les efforts acharnés de Netanyahu pour contraindre, à l’aide des lobbies sionistes américains, le Congrès US de reconnaître le contrôle d’Israël sur le Golan, ne seraient pas le signe qu’il n’aura aucune initiative positive à élaborer au président russe [lors d’une future visite à Moscou] ? Cette même question serait suffisante pour que les forces de l’axe de la Résistance accélèrent l’étape finale de leur attaque stratégique pour mettre un terme à l’existence même du régime israélien et ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire… », conclut l'article.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV