Le système d’alerte des missiles israéliens a été piraté par les hackeurs iraniens en 2017, a reconnu le chef de la cyberdéfense de l’armée israélienne.
Noam Shaar a prétendu que l'armée israélienne, après avoir détecté les pirates informatiques en 2017 et les avoir surveillés pour discerner leurs intentions avait fini par les bloquer.
Le général israélien a dit que l’armée israélienne avait créé « une autre barrière et un autre système de surveillance » pour pouvoir protéger leurs missiles contre les cyberattaques.
En évoquant la cyberattaque des pirates iraniens contre le système d’alerte des missiles israélien, le chef de la cyberdéfense de l’armée israélienne reconnaît la vulnérabilité de ces systèmes.
« Nous ne pouvons pas attendre que la cyberdéfense iranienne devienne une menace majeure », a déclaré Shaar.
Les responsables iraniens n’ont pas régi à ces allégations qui interviennent alors que l’Iran a attribué à Israël une cyberattaque en novembre dernier contre son infrastructure de télécommunications qui été repoussée par la cyberdéfense iranienne.
Il y a plusieurs années, le virus Stuxnet visant le programme nucléaire iranien a été repéré par l’Iran. Téhéran accuse Israël et les États-Unis comme état à l’origine de ce virus pour saboter les installations nucléaires sensibles de l’Iran.
Rhea Siers, ancien haut responsable de la US National Security Agency a déclaré : « Les Iraniens étaient désireux " de se faire connaître " dans le cyberespace et l'ont certainement fait. S'il est certainement vrai qu'Israël est une cible clé pour l'Iran, il est cependant difficile d’évaluer la puissance de l'Iran dans l'ensemble du domaine informatique ».