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Israël est un partenaire non officiel de la coalition pro-Riyad au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël est impliqué dans la guerre menée par la coalition pro-Riyad contre le Yémen. (Photo d’illustration)

À Varsovie, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a placé Netanyahu juste à côté du ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi, illustrant ainsi les attentes de l’administration américaine vis-à-vis d’Israël concernant le rôle militaire plus important qu’il devra jouer aux côtés des États-Unis, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans des crimes commis à l’encontre du peuple yéménite. Mais Israël saura-t-il sauver le Sud saoudien face à Ansarallah ? Le Dôme de fer israélien ayant déjà échoué face aux Palestiniens, rien ne dit qu’il puisse être d’un grand secours à Israël. 

Le journal israélien Haaretz a reconnu qu’Israël, membre non officiel de la coalition saoudienne, est impliqué dans la guerre contre le Yémen.  

C’est la première fois que les médias israéliens parlent d’une relation avec l’Arabie saoudite pour combattre les combattants yéménites.  

Les sociétés internet israéliennes, les marchands d’armes, ceux qui donnent des formations militaires contre le terrorisme et même des mercenaires salariés recrutés par une société appartenant à des Israéliens sont des partenaires de la guerre au Yémen, a déclaré Haaretz.

« Une telle alliance avait déjà été établie en 2015 par l’Arabie saoudite, à laquelle ont participé les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Égypte et le Pakistan. Israël est également un partenaire non officiel », a ajouté Haaretz.

Ensuite, le journal fait allusion aux propos de l’an dernier du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait prétendu que « si l’Iran tente de bloquer le détroit de Bab el-Mandeb, je suis sûr qu’il se trouvera face à une coalition internationale qui inclura toutes les branches de l’armée israélienne ».

En septembre, le nouveau journal Al-Khalij al-Jadeed a publié un long article sur la participation d’Israël à la formation des militaires colombiens et népalais recrutés par les Émirats arabes unis pour la guerre au Yémen.

Tout porte à croire que le régime saoudien travaille à un plan B au Yémen, défait qu’il est non seulement sur le sol yéménite, mais aussi dans le Sud saoudien. Chaque jour qui passe, l’étau se resserre sur le régime saoudien à Jizan, à Assir et à Najran, trois régions stratégiques situées dans le sud de l’Arabie saoudite. Le plan B de MBS au Yémen implique d’ailleurs directement Israël, à en croire les analystes qui ont suivi de près le contenu des débats à la conférence de normalisation Arabes-Israël à Varsovie. Le fait que le soi-disant ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire de Hadi se mette aux côtés de Netanyahu en pleine conférence veut dire tout simplement que les États-Unis ont l’intention d’impliquer davantage Israël dans la guerre perdue de MBS contre les Yéménites. Le Plan B consisterait donc à engager davantage de mercenaires face aux Yéménites, et ce, sous la houlette directe du régime israélien. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV