Les rapports en provenance du district d’al-Hawf, dans le gouvernorat d’al-Mahrah font état de la désertion par l’Arabie saoudite de ses bases militaires. Il s'agit d'une région particulièrement stratégique située au large de la mer Arabe et du golfe d'Aden. La localité se situe non loin des frontières du sultanat d'Oman dont les liens avec les forces yéménites restent bien solides. Les analystes politiques et militaires qualifient ce retrait de revers militaire de taille pour Riyad et ses alliés, alors même que le sud d'Arabie continue à échapper à l'autorité de Riyad.
Les sources sur le terrain ont rapporté que les forces de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont évacué leurs bases militaires dans la région d’al-Hawf, à l’est du Yémen.
Par ailleurs, les combattants de l’armée yéménite et d’Ansarallah ont réussi ce lundi 11 février à tuer lors d’une opération surprise certain nombre de mercenaires saoudiens dans la région d'al-Madafan, à Jizan, au sud du royaume saoudien.
L’Arabie saoudite a formé, en mars 2015, avec le feu vert des États-Unis, une coalition de plusieurs pays arabes, déclenchant ainsi une guerre illégale contre le Yémen dans le but de ramener au pouvoir le président démissionnaire yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi.
Depuis, elle a procédé à de vastes opérations terrestres et aériennes dans ce pays, à l’aide de ses mercenaires et de ses protecteurs israélo-américains, faisant, jusqu’à présent, plusieurs milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés et des millions de déplacés.