Affirmant que « l’Irak n’a besoin d’aucune force étrangère », le chef de l’Organisation Badr, Hadi al-Ameri, a souligné que son pays « est capable d’assurer à lui seul la sécurité et la stabilité du pays ».
Lors d’une réunion avec les membres de l’Organisation Badr dans la province de Diyala, al-Ameri s’est penché sur les questions ayant trait à la politique et à la sécurité de cette province en particulier et de l’Irak en général, a écrit le site d’information Bagdad al-Yaum.
« L’Irak n’a besoin d’aucune force étrangère, que celle-ci soit terrestre ou aérienne », a affirmé le président de l’Organisation Badr.
« Les capacités irakiennes suffisent pour assurer la sécurité et la stabilité du pays », a-t-il souligné.
« Le prochain combat aura pour objectif de lutter contre la corruption, de renforcer le respect des principes humains et de prendre conscience des besoins prioritaires de l’Irak », a précisé al-Ameri.
Soulignant l’importance de garder le moral et d’avoir bon espoir, le chef de l’Organisation irakienne Badr a déclaré qu’il était nécessaire de faire taire les voix qui affirment que l’Irak ne peut plus se relever.
Al-Ameri a finalement souligné que ce qui est dit à propos des capacités irakiennes s’inscrit dans le cadre d’une guerre douce contre le peuple irakien et qu’il faut rester optimiste quant à l’avenir du pays.
Le président américain, Donald Trump, a récemment déclaré que Washington avait dépensé beaucoup d’argent pour construire sa base militaire en Irak et qu’il n’envisageait donc pas de retirer ses troupes d’Irak, souhaitant le maintien de ces bases.
Il a prétendu que si les États-Unis veulent maintenir leurs bases en Irak, c’est pour pouvoir surveiller l’Iran : « La seule chose que je veux est de surveiller l’Iran. Nous avons construit une base militaire incroyable et coûteuse en Irak. Cette base peut parfaitement surveiller les différentes régions du Moyen-Orient, qui posent de nombreux problèmes. C’est ce que beaucoup de gens ne comprennent pas. Nous voulons surveiller et observer tous les agissements pour savoir à l’avance si un quelconque pays envisage de se doter d’une bombe atomique ou d’autre chose. »
Les déclarations de Trump ont suscité une vive réaction des responsables politiques et militaires irakiens, dont la plupart ont réclamé le retrait des troupes américaines.